Devenir de plus en plus asocial avec l’âge, c’est un droit ?
C’est normal ?
C’est en tout cas ce que je constate au quotidien :
Les gens aigris
De nombreuses personnes, l’âge aidant, décident qu’ils ont assez donné dans leur vie et que dorénavant ils n’accepteront plus rien.
Ma lassitude
Moi-même je me fais peur : J’ai l’impression que plus ça va, plus je deviens asocial. Entendez par là : j’aime de moins en moins les gens.
Cela me pose des questions, notamment celle de savoir pourquoi.
Je me dis parfois que j’ai trop eu foi en l’espèce humaine et qu’au fur et mesure que les années ont passé, je me suis rendu compte à mes dépens que la majorité des gens ne valent pas le coup.
- Pas le coup parce qu’ils n’ont pas un bon fond.
- Pas le coup parce qu’ils font tout pour vous nuire, vous voler, vous dénigrer.
Mais cette raison n’est peut-être pas la bonne. Je pense avec le recul que cette vision déformée que j’ai vient tout simplement de ma lassitude, de l’âge qui vient, des années qui passent.
Ne plus avoir envie de se battre
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Ne plus avoir envie de se battre pour avoir foi en l’humanité et en la bonté humaine (qui n’existe pas – ou pas-).
Ne plus avoir envie de se battre pour soi-même, pour sa propre survie. Fatigué. Fatigué de faire tout ce qu’on nous demande pour juste avoir le droit de survivre. Hilarant, non ? Hilarant comme l’homme a évolué depuis sa vie dans la forêt lorsqu’il était nomade jusqu’à sa vie contemporaine dans les usines.
Dans le livre SAPIENS que je vous ai déjà conseillé, j’ai lu que l’espèce évoluait très vite, luttant pour sa propre survie, mais que cela pouvait aller au détriment du bonheur individuel de ses membres.
Passionnant, ce passage. Je décrypte :
1/ L’espèce humaine ne pense qu’à une chose : se reproduire, c’est dans ses gênes, et le faire le plus vite possible. D’où nos instincts, spécifiquement nos instincts sexuels. 2/ Cette reproduction impose des bouleversements politiques pour que des milliards d’êtres humains puissent coexister dans des espaces de plus en plus restreints. Ce qu’affirme le scientifique auteur de SAPIENS, c’est que ces changements politiques ne se soucient pas du bien-être de chaque petit individu que nous sommes. Si nous étouffons et que nous sommes obligés de vivre dans dix mètres carrés avant de nous rendre quotidiennement à l’usine, peu importe. Ce qui importe pour l’espèce humaine, c’est le nombre. Pas la qualité. Cette distinction est énorme.CONCLUSION
Pour en revenir à mes moutons, c’est justement cette mentalité propre à l’espèce humaine qui devient peut-être insupportable avec l’âge. Suis-je le seul à le vivre ? Je ne le pense pas, mais vos avis sur la question m’intéressent. Vous aussi, vous sentez cette amertume en vous ?
Voir mon article sur deux citations de Régis Debray contre la gentillesse de notre génération