Par qui sommes-nous réellement dirigés ?

La politique et l’avenir de l’homme

J’essaie de suivre l’actualité, mais ce n’est pas la petite politique qui m’intéresse.

• C’est le « mouvement »,
• l' »impulsion »,
• le « progrès » que la politique fait emprunter à l’homme.

Si je suis l’actualité, c’est justement pour avoir un aperçu de ce vers quoi nous nous dirigeons. J’ai toujours à l’esprit, quelque part dans ma tête, la question suivante :

Si nous empruntons cette direction, à quoi ressemblerons-nous dans quelques centaines d’années ?

J’ai constamment à l’esprit que nos actes d’aujourd’hui conditionnent ce que nous serons demain. Prenez un exemple tout bête : si nos hommes politiques se mettaient aujourd’hui à subventionner en masse les recherches sur les fusées et l’espace, il y a de fortes chances pour que dans quelques centaines d’années nous partions à la conquête d’une autre planète.

Inversement, imaginez que la politique décide de tirer un trait sur la recherche : il y a de fortes chances pour que l’homme meurt lui-même de sa propre pollution ou de l’extinction des ressources.

En ce moment, le grand débat sur le mariage homosexuel est intéressant. Une petite partie de mon esprit se demande à quoi ressemblera le couple du futur. Comment vivrons-nous, dans quelques siècles, au sein de la sphère amoureuse ? Est-ce que la notion de filiation sera la même ? Sûrement pas.

Je m’intéresse à ces questions comme un romancier  s’intéresse au thème de son futur bouquin. Un de mes rêves serait d’écrire, enfin, le roman d’anticipation que j’ai toujours voulu écrire.

La politique ne décide pas de tout

Mes lectures du moment m’ont fait découvrir que la politique, contrairement à ce qu’on croit, ne décide pas de tout. Elle agit un peu comme un écran de fumée : nous croyons que ce sont les politiques qui décident de notre avenir ou des grandes avancées de société, mais en réalité elle s’est toujours appuyée sur une notion plus puissante qu’elle :

Au temps de la chrétienté, la politique s’adossait sur la théologie. Le clergé, non séparé de l’Etat, dictait sa façon de concevoir le monde et la société. Les politiques avaient toujours à l’esprit la religion avant de prendre une décision, et les décisions prises reflétaient une façon théologique de considérer la vie.

Aujourd’hui, l’économie a supplanté la théologie

De nos jours ce n’est plus la théologie qui motive les hommes politiques. Ils sont toujours adossés sur une matière plus puissante, mais c’est désormais l’économie. Les actions et les décisions prises par nos politiques aujourd’hui sont dictées par la volonté de respecter et d’améliorer l’économie.

L’économie c’est le moteur du capitalisme et de notre société telle que nous l’avons voulue. Nos politiques sont obnubilés par la meilleure manière de remonter l’économie et d’assainir les comptes de l’Etat.

L’économie est le nouveau dieu de la société.