Comme le stipule ce debriefing faisant suite au Forum économique mondial de janvier 2012 à Davos, depuis quelques récentes années, la mode n’est plus au pétrole.
Un produit vaut aussi cher que le pétrole désormais.
Ce produit, c’est BIG DATA.
BIG DATA, ça veut dire « l’ensemble des données qui sont amassées sur internet jour après jour » :
- vos articles,
- vos géolocalisations,
- vos tweets,
- vos commentaires sur les réseaux sociaux,
- les enregistrements de vos courses d’endurance,
- etc.
Il s’agit d’un « déluge d’informations » qui croît de 50% année après année et que les nouvelles technologies permettent de mieux en mieux de collecter : Facebook, Google, mais aussi certaines agences gouvernementales inventent de nouveaux logiciels capables de rassembler et de synthétiser tout ce qu’il s’amasse ainsi sur internet, et qui constitue somme toute nos données personnelles.
L’ensemble de ces données valent de l’or. Pourquoi ?
- Parce que, bien analysées, elles permettent d’indiquer nos états d’esprits, les tendances de la société, la façon dont nous vivons, où nous nous rendons, etc.
- Parce qu’elles permettent d’envisager l’avenir, de le prédire avec de plus en plus de précision. Cette prédiction de l’avenir, ça vaut de l’or puisque ça peut être utilisé dans maints domaines, comme par exemple la préservation de l’ordre public ou encore la prévision des catastrophes.
- Ces DATA peuvent aussi se faire rémunérer sous forme de publicité : savoir quel public toucher et où le trouver, etc.
Priorité à la société ou à l’individu ?
Ca peut faire froid dans le dos que de savoir que certaines sociétés, comme Facebook ou Google, peuvent déjà ou pourront un jour nous connaître individuellement et prédire ce que nous allons faire en analysant nos données sur internet.
- Selon certains, c’est bénéfique pour la préservation de l’ordre et de la société
- Selon d’autres, il s’agit ni plus ni moins d’une violation de notre vie privée… qui existe déjà depuis longtemps.