Qu’est-ce que la culture ?
Parfois on a tendance à être un peu hautain et à ne plus considérer les découvertes ou les pensées faites par les penseurs des siècles précédents. Pourtant l’humanité a 350000 ans, et de nombreux être humains, avant nous, ont pensé, réfléchi, fait des découvertes qui valent le coup d’être connues. C’est ce que l’on appelle la culture. Ne plus lire ces pensées, ignorer ces livres, tirer un trait sur le passé, ce serait nous couper de la culture et nous couper d’une majeure partie de ce qui fait la force de l’homme.
Pourquoi je dis ça ? Tout simplement parce que je viens de tomber sur ce que disait Freud dans son livre Malaise dans la civilisation (1929). Il évoque ce qu’il considère comme les trois maux de la société humaine, qui provoquent justement le malaise dans notre civilisation. Ecoutons-le :
« Les trois sources d’où découle la souffrance humaine : la puissance écrasante de la nature, la caducité de notre propre corps, et l’insuffisance des mesures destinées à régler les rapports des hommes entre eux, que ce soit au sein de la famille, de l’Etat ou de la société. »
On ne peut pas, à chaque génération, avoir le même nombre de grands penseurs, il est donc important de ne pas oublier ceux qui ont vécu avant nous. Rentrons un petit peu plus dans le détail :
1 – Première limitation de l’homme : une nature limitée
Freud évoquait déjà la limitation de la nature qui, selon lui, serait automatiquement un frein pour l’expansion de l’homme, ses ressources n’étant pas inépuisables. Ce premier frein à l’expansion de l’homme est d’actualité, l’écologie faisant désormais partie prenant de la politique.
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2 – Deuxième limitation : notre mortalité
Freud rappelle que l’homme est un animal mortel et fragile. Certes, mais l’homme est également doté d’une conscience hors-norme par rapport au reste des animaux. Il a toujours eu l’impression d’être unique : un parmi les autres de ses semblables comme les fourmis, mais aussi un doté de qualités uniques. Cette conscience de soi, cet esprit le rend capable de prodiges.
3 – Troisième limitation : notre caractère asocial
Il entend par là l’obligation que nous avons de nous plier à la société et aux personnes qui nous entourent : cette obliation de cohabitation engendre :
- des conflits,
- des guerres
- et des frustrations.
Cette limitation est un peu la conséquence de la deuxième : c’est bien parce que l’homme a une conscience accrue de sa propre personne qu’il exprime sa différence de point de vue avec son voisin. Il a tendance à avoir le sentiment d’avoir toujours raison, et à vouloir imposer sa façon de voir. Je ne pense pas qu’on observe la même chose dans la société des fourmis ou des abeilles : au contraire, j’ai l’impression que dans la société de ces instectes, tout le monde sait ce qu’il a à faire sans marcher sur les pieds de son voisin.
L’homme est limité par les limites qu’ils se donnent car si on veut changer les choses. Après si on ne se donnait pas des limites alors le monde ne serait que chaos, c’est pour cette raison que l’on a inventé des lois.