- Définition :
— L’explosion démographique est la période de transition entre une natalité et une mortalité élevées et une natalité et une mortalité réduites.
— Dans un premier temps les taux de mortalité baissent tandis que la natalité reste élevée. Dans un deuxième temps les taux de natalité se mettent à baisser ce qui ralentit la croissance de la population.
— La population mondiale devrait se stabiliser normalement au XXIème siècle, c’est-à-dire le siècle dans lequel nous vivons. Déjà l’Amérique du Nord et l’Europe n’assurent plus le renouvellement de leur population. Lorsque cette “période de transition” que nous traversons sera terminée, la population mondiale devrait osciller aux alentours de 10 milliards d’êtres humains sur Terre (2050 ?).
— En voici quelques conséquences intéressantes :
- Les migrations de populations…
…sont une conséquence de cette croissance et du déséquilibre frappant entre les richesses. A l’écart de richesse entre le Nord et le Sud s’ajoutent les régugiés politiques ou ceux fuyant une crise écologique. A l’heure de la communication instantannée, les populations privées du confort des pays riches ne sont plus enclines à accepter leur condition comme elles ont pu le faire dans le passé. Le sentiment d’injustice devient poignant et pousse les gens à se déplacer.
- L’apparition de nouveaux pôles de décision :
- l’Asie qui se trouve dans une période de renaissance (Chine, Inde, Thaïlande et Malaisie),
- l’Amérique du Sud
- l’Afrique (Soudan, Nigéria, Afrique du Sud)
- le Proche-Orient
- la Russie
— Ces pays volent la vedette aux pays occidentaux quant à la fabrication d’objets manufacturés et leur influence ne cesse de grandir. Ils poussent dans le sens d’une redistribution mondiale des richesses et du pouvoir de décision, plus équitable et moins égoïste.
- Le problème de la nourriture
— La question se pose déjà de savoir comment nourrir ces milliards d’êtres humains.
— Les pays en voie de développement ne parviennent pas à produire leur propre nourriture, encouragés à développer des cultures d’exportation (agrocarburants et OGM au profit par exemple de l’entreprise Monsanto) au détriment des denrées de base qu’ils sont obligés d’importer à coup de subventions.
— La solution passe peut-être par l’adoption d’une “souveraineté alimentaire” : le droit pour les pays à bas revenus de protéger leur marché intérieur afin de développer leur agriculture et ne plus être dépendants des autres pays (riches).
— De même, pourquoi ne pas envisager de redonner leur liberté aux pays pauvres qui ont été incités à emprunter dans les années 70 et qui, depuis, doivent rembourser en exportant leurs richesses ?
- Le problème de l’eau
va s’intensifier vus le réchauffement climatique, la demande grandissante et la pollution. A l’heure actuelle les pays riches opèrent une fuite en avant en développant des technologies sophistiquées pour récupérer de l’eau potable (réutilisation des eaux usées, dessalement de l’eau de mer) au lieu de faire changer radicalement les comportements. Pourtant ces changements devront se faire, certainement dans la douleur dans les décennies à venir.
- Conseil de lecture :
L’Atlas du Monde diplomatique, édition 2010 revue et augmentée, 232 pages, 25 euros, parution le 26/08/2009 : Synthèses de l’actualité géopolitique et sociopolitique dans le monde.
Ca fait peur … verrons nous des guerres éclater pour l’eau, la nourriture et les terres ?
Il paraît que les incas ont prédit la fin du monde pour 2012… Arf mon roman d’anticipation se passe en 2064, y aura-t-il encore du monde pour le lire à ce moment-là ?