Maniac Geek est un des rares blogueurs français dont j’aime suivre les écrits, et son article récent du 14 juin dernier m’a particulièrement tapé dans l’oeil.
EDIT du 25/01/2017 :
L’article a aujourd’hui disparu de la toile, le lien n’existe plus, dommage.
S’il m’a tapé dans l’oeil, c’est qu’il rejoint mes propres réflexions et qu’il les exprime remarquablement bien. Qu’est-ce qui est dit en substance, en espérant qu’il me permette de reprendre quelques termes de son article ?
1/ Gagner sa vie : une aberration ?
Qu’un terme comme « gagner sa vie » serait bon d’être totalement revu et corrigé. Bien trouvé, Monsieur Sam Ganegie ! On ne gagne pas une vie qu’on nous a attribuée d’office. Par contre on la mène tel qu’on le souhaite, certains diront « tel qu’on le mérite ».
2/ Entrepreneur online : adapter son temps
Ensuite il aborde le statut d’auto-entrepreneur (qui, paraît-il, semble gêner quelques-uns de nos politiques qui souhaiteraient bien nous faire payer davantage) qui a permis à plus d’un de travailler depuis chez eux, à domicile. Là encore Sam Ganegie a raison quand il parle de cette faculté hors-de-prix, pour ces gens, de pouvoir adapter leur temps de travail à leur vie quotidienne et personnelle. C’est bien là le secret : au lieu de n’avoir pour temps libre que ce qu’il vous reste après le travail, vous pouvez faire l’inverse lorsque vous travaillez online. Autrement dit : ne travailler que lorsque vous n’êtes pas en temps libre. La nuance est extrême et tellement jouissive.
3/ Un business qui tourne en mode automatique
Il évoque ensuite un autre secret cher aux nouveaux patrons : parvenir à monter un business qui puisse fonctionner en roue libre sans même votre intervention. Je pense personnellement au webmarketing qui est mon dada et qui permet, peu ou prou, ce genre de prouesse : monter une entreprise qui n’a besoin que de peu de personnels, en-dehors de vous-mêmes et vos efforts quotidiens à fournir lorsque vous le décidez. Être maître de sa vie ; quel bonheur !
4/ Opposer un entrepreneur et un travailleur à son propre compte
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Il fait la différence, un peu sévère, entre un entrepreneur et quelqu’un travaillant à son propre compte. Pour lui, un webmarketeur parvenant à dominer sa niche serait un entrepreneur tandis qu’un individu montant un marketing sans parvenir à déléguer les tâches au maximum resterait une sorte salarié sans patron. Même si ce n’est pas faux, je trouve cette assertion un peu sévère parce que dans les faits, un business a toujours besoin de votre propre intervention (même si vous ne passez plus tous vos après-midi en salle de réunion), à un moment ou à un autre, et même à des moments très réguliers. Attention : je dis régulièrement, pas fréquemment ni tout le temps.
5/ La notion de plaisir dans le travail
Ce qui m’a fait particulièrement plaisir, c’est sa conclusion affirmant qu’un salarié (quasiment nous tous), un salarié est en quelque sorte un esclave échangeant son propre temps de vie contre un salaire fixe, souvent faible. Rien de pire quand vous faîtes un travail qui ne vous plaît pas : vous avez l’impression de monnayer votre vie, votre durée de vie, contre un peu d’argent.
La conclusion de cette affaire, et là encore il l’a dite, c’est qu’il faudrait faire en sorte que chacun d’entre nous, nous obtenions le travail qui nous convienne et qui nous plaît.
Quand à son conseil de faire de longues pauses pour pouvoir exercer sa passion, je ne sais pas si elle est réaliste puisqu’il faut encore en avoir les moyens. Travailler dur tout le temps, dans un domaine qui ne vous passionne pas, pour au bout du compte avoir droit à quelques années de retraite ? Ne vaut-il pas mieux gagner moins au quotidien mais vous éclater dans votre vie ?
A méditer.
Merci, Sam Ganegie – Fais-nous encore de nombreux articles de cette trempe !
Merci du lien.
Greg
Salut. Dans mes réflexions sur « le » travail, Jean-Luc Godard m’a beaucoup influencé.
J’ai cherché sur YouTube la dernière émission de « 6 fois 2 émissions télévision-cinéma », dans laquelle il parle (avec la voix d’un autre) de la façon de vivre « le » travail en 1976. Je ne l’ai pas trouvée.
Mais j’ai découvert celle-ci, Godard avec les Rita Mitsouko, où son obsession resurgit après la première minute: https://www.youtube.com/watch?v=ozEKVbrTA6w&feature=youtube_gdata_player