
- La série
TITRE : Slap Up Party
ANNÉE : 2009
DURÉE : 26 épisodes de 25 minutes
- L’univers de l’anime
L’histoire se passe dans un univers fantasy loufoque. Entendez par là un ensemble hétéroclite de monstres aussi divers et variés que des gobelins, des mages, des karatéka, des soldats tirant au pistolet, etc. Certains personnages débarquent du ciel dans une soucoupe volante. D’autres sont aux prises de démons. Bref un vrai melting-pot mêlant fantastique, fantasy, science-fiction et temps modernes.
- Résumé
Suite à une malédiction, le personnage principal, Baron, possède un bras gauche de démon. S’il ne se contrôle pas suffisamment, il risque de se transformer définitivement en démon. Sa quête, au cours de laquelle il rencontre 3 coéquipiers, consiste à se faire guérir et à récupérer son bras humain.
- Pourquoi cette série ne m’intéresse pas
– Manque de cohérence ; le mélange que je viens de vous décrire ci-dessus peut avoir l’avantage d’être loufoque, humoristique et varié. Cependant je n’arrive pas à accrocher, j’allais même dire « à y croire ».
– Présence de trop nombreux stéréotypes :
– Le héros qui ne connaît pas sa force ou qui est tellement sûr de lui qu’il s’autorise à se prendre des coups « juste pour rire » jusqu’au moment où il décide de ne plus s’amuser. Quelle bêtise ! Certains trouveront ça marrant, personnellement je trouve cela complètement à côté de la vraisemblance.
– La coéquipière amoureuse du héros
– L’enfant pourri gâté qui n’y est pour rien car elle a eu une enfance malheureuse
– Bref ce genre de scènes vues et revues, que l’on tente de nous remettre au goût du jour à l’aide de nouveaux graphiques
– Les méchants sont tout le temps en train de rigoler et n’arrivent pas à jouer véritablement leur rôle. Bien sûr les héros ne les tuent pas mais ils les éjectent au loin, certainement pour éviter que le sang ne tâche à l’écran …
- Parlons-en des graphiques
- 1/ Les dessins sont juste passables ; certains visages sont un peu déformés.
- 2/ Je n’aime pas du tout le style moderne dans un univers de fantasy : Baron et sa coéquipière, par exemple, portent des T-Shirts très courts qui laissent voir leurs abdos : encore une aberrance supplémentaire. Quelle est l’utilité de montrer ses abdos ou sa poitrine quand on combat et qu’on veut éviter les coups ? —> Saber où es-tu ? Tu nous manques ! 😀
- Le seul bon côté de l’anime
J’ai adoré le générique de fin : une bande-son imitant les bons vieux .midi et un défilement d’images à la sauce 8-bits, afin de montrer quelques scènes à la manière des premiers jeux vidéos Atari.
- Conclusion
Je crois que je ne suis tout simplement pas fait pour ce style de fantasy moderne et loufoque, qui ne m’apprend et qui ne me montre rien de nouveau ni d’original.
Le résumé du manga me rappelle celui de « Princesse Mononoké » où Ashitaka est frappé d’une malédiction par un démon au bras, condamné à devenir lui-même un démon 🙂