Avantages flagrants de la liseuse électronique
J’expliquais ici quelques avantages de la liseuse électronique. Vous savez ? Cette tablette à encre liquide dont la batterie tient durant des semaines sans se vider, tout simplement parce que l’encre apparaissant à l’écran ne demande pas d’énergie. Ce qui consomme de la batterie, c’est le fait de tourner les pages, c’est tout.
Bref, j’évoquais :
- 1/ le faible encombrement : perso. j’ai remplacé deux bibliothèques entières par une seule liseuse (oui j’ai jeté tous mes vieux livres)
- 2/ l’avantage de redécouvrir les anciens romans puisque ce sont eux qui sont libres de droit en majorité en version numérique
- 3/ la nouvelle habitude de commencer des livres et de ne pas hésiter à les supprimer s’ils ne nous plaisent pas. Ceux qui sont en version libre de droit (+ de 70 ans après la mort de leur auteur, voir cette source) ne nous coûtent rien ! Cela veut dire : davantage de roulements, plus de livres lus, moins de déception à avoir acheté un livre pour rien (ici une liste de sites pratiques pour télécharger gratuitement des livres).
Les seuls livres que j’ai gardés chez moi
Concrètement, je n’ai gardé qu’environ trois étagères de livres, uniquement :
- les dictionnaires,
- les ouvrages de grammaire,
- les atlas,
- les livres à images (sauf les BDS pour lesquelles je me suis procuré une tablette couleur spécialisée dans la lecture des PDF)
- mon précieux dictionnaire analogique qui devrait être obligatoire à l’école !
- les biographies introuvables en librairie numérique,
- les livres scolaires ou d’études,
- les livres d’occasion et autres reproductions de la BNF.
Basta !
Si j’écris ce nouvel article aujourd’hui, c’est que je viens de trouver un autre argument en faveur de la liseuse électronique.
On ne voit pas la grosseur du livre !
C’est tout bête mais il fallait y penser : un lisant un livre depuis une liseuse électronique, vous ne voyez pas la grosseur du livre.
Petit rappel : autrefois vous deviez lire un roman de Balzac. Vous l’achetiez parce qu’à l’école on vous l’obligeait. En revenant du libraire, vous étiez découragé par l’épaisseur du livre et par le nombre de pages.
Autre exemple : l’épaisseur d’un roman en a découragé combien à ne même pas l’acheter ? Enormément. Combien de fois ai-je entendu la phrase : ce livre n’est pas pour moi car c’est écrit trop petit et il sera trop long à lire.
Avec la liseuse électronique vous n’avez plus ce problème. Certes le livre est aussi long à lire mais vous ne le savez pas à l’avance. Il tient comme des centaines d’autres dans votre fine tablette ! Moralité vous n’hésitez plus à le commencer, et si vous accrochez c’est gagné pour l’auteur !
Améliorez votre anonymat en ligne
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Vous avez compris : je ne suis pas un fan des livres papiers. Pourquoi ?
Je vais être honnête : peut-être quelque part par rancoeur. J’ai failli publier un roman de fantasy étant plus jeune mais la publication a finalement échoué, pour diverses raisons. Les boules.
Mais aussi pour court-circuiter le circuit éditorial habituel qui fait empocher l’argent des livres à pas mal de monde et moins aux auteurs qui sont à l’origine de l’oeuvre intellectuelle. Certes, la raison est qu’un livre « papier » nécessite du matériel et aussi un circuit de diffusion auprès des librairies. Tout cela, on ne l’a pas avec les versions numériques.
Enfin, les avantages que je viens de vous évoquer ci-dessus sont réels à mes yeux et ne sont pas de la poudre aux yeux.
Continuer avec le papier ?
Alors oui, le livre « papier » rester super sympa et je continue à en acheter quand je ne trouve pas ce que je veux en version numérique et pour les nouveautés. Il faut être honnête : la liseuse est surtout bénéfique pour tous les livres tombés dans le domaine public. Avec les romans gratuits numériquement, c’est l’orgie ! Vous vous gavez littéralement. Et il y en a légion, de Homère à Isaac Asimov !
Pour ma part, j’ai commencé à écrire un nouveau roman dont vous pouvez lire les avancées à cette adresse. Disponible en ligne, le sera-t-il éternellement ? Il faut bien avouer que s’il intéresse un jour un éditeur, il faudra bien que j’envisage son retrait de mon blog gratuit et libre d’accès ; retournerai-je alors ma veste en faveur du papier ?
Ah ! L’éternel débat !
En tant que collectionneuse, j’adore le papier. Son toucher, son odeur, son visuel.
En tant que voyageuse, qu’est-ce que je suis contente de trimbaler quelque chose comme 500 livres dématérialises !
Je tiens tout de même à préciser que la propriété d’un livre dématérialise dans le cloud sans possibilité de télécharger un fichier est relativement abstraite (Amazon nous en a fait la démonstration). C’est un point qui me gêne énormément. Et il est valable pour les jeux vidéo, les films, la musique, etc.
Enfin, je ne rentrerai pas dans le débat sur le comportement honteux des éditeurs, qui n’hésitent pas à se comporter comme des voleurs dès que ça touche au numérique ! Déjà que les 10% qui vont à l’auteur pour les ventes physiques sont une blague, ils se permettent souvent de miens bien payer dès qu’il s’agit de numérique (une somme fixe par contrat, quand ils payent) alors que les frais s’écroulent et qu’ils présentent souvent un travail de cochons. Ne parlons pas des livres audio, où l’auteur ne touche généralement rien.
Bien cordialement.
Dead Woman Sonia