L’addiction dans un jeu de hack and slash
Le caractère addictif du jeu de hack and slash Diablo 2 n’est plus à démontrer, il tenait dans une spirale infernale qu’on peut décrire de cette manière :
- être obligé de « reroll » quand on a raté son personnage, quand on s’est planté dans le choix de ses aptitudes ou compétences, ou tout simplement quand on veut changer de template ou changer de classe.
- être obligé de tuer des monstres pour avoir de meilleurs loots, de manière à être plus puissant et de pouvoir tuer plus de monstres. Ainsi de suite.
- être obligé de monter de niveau quand on trouve une belle pièce d’armure / arme, parce qu’on n’a pas les caractéristiques nécessaires pour la porter (pas assez de force, de dextérité ou d’intelligence par exemple). Être obligé de nettoyer des donjons en boucle pour monter de niveau, et alors tomber sur d’autres pièces d’armures qui nécessiteront de plus grosses caractéristiques encore. Ainsi de suite.
- Être obligé de tuer des monstres pour monter de niveau. Être obligé de monter de niveau pour être plus puissant. Être obligé de devenir plus puissant pour tuer plus de monstres. Ainsi de suite.
Inversement, dans Diablo 3
… certaines de ces chaînes ont été rompues, ce qui ne veut pas dire pour autant que le jeu ne sera pas addictif. Il le sera tout autant, mais de façon différente.
- Le niveau des personnages est limité à 60. Au-delà, plus moyen de monter ses compétences.
- Les objets, eux aussi, ne demanderont pas de caractéristiques plus élevées qu’un personnage de niveau 60 (plus moyen de choisir l’attribution de ses points d’aptitudes : force, dextérité, etc.)
- La présence d’une Action House offre au joueur un nouveau moyen de se procurer ses pièces d’armures que le nettoyage en boucle de donjons : elle lui offre désormais la possibilité de simplement sortir sa carte bleue et de passer à la caisse , ce qui lui évite des heures de farming.
- Enfin, l’obligation de « reroll » semble avoir disparue avec la possibilité de faire des reset gratuits de ses personnages, de manière à changer facilement de template et de limiter les erreurs.
Que reste-t-il à Diablo 3 ?
Tout d’abord, même dans Diablo 2, le niveau des personnages était limité et cela n’a jamais empêché les joueurs d’en vouloir toujours plus : plus de puissance, plus de loots.
Le fait que Blizzard mise entièrement sur le caractère aléatoire des loots et de leurs caractéristiques s’explique : chaque objet aura des attributs uniques, et un objet rare aux bonnes caractéristiques devrait être plus recherché dans un build donné qu’un objet unique plus polyvalent. La course aux loots existera donc toujours.
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Les points de caractéristiques du personnage sont plus ou moins remplacés par les gemmes et les runes, capables de changer de tout au tout l’intérêt d’une pièce d’armure. Là encore il s’agit d’une nouvelle manière d’appréhender un jeu de hack and slash, tout simplement différente de ce qu’on a pu connaître.
Au final, il est indéniable que Diablo 3 se rapproche par certains côtés de World of Warcraft, pour devenir à la fois un hack and slash et un MMO. L’évolution, cependant, ne sera pas forcément négative.