Slap up party : Arad Senki

Titres alternatifs

• Parti Slap Up Arad Senki
• Dungeon & Fighter – L’Animation
• Dungeon & Fighter – Arad Senki
• アラド戦記 ～スラップアップパーティー～

Informations diverses

• Épisodes : 26
• Diffusé : du 4 avr. 2009 au 26 sept. 2009
• Première : Printemps 2009
• Producteurs : Studio Mausu, Sotsu Music Publishing

Synopsis

L’histoire se passe dans un univers fantasy loufoque. Entendez par là un ensemble hétéroclite de monstres aussi divers et variés que des gobelins, des mages, des karatéka, des soldats tirant au pistolet, etc.

Certains personnages débarquent du ciel dans une soucoupe volante. D’autres sont aux prises de démons. Bref un vrai melting-pot mêlant fantastique, fantasy, science-fiction et temps modernes.

Suite à une malédiction, le personnage principal, Baron, possède un bras gauche de démon. S’il ne se contrôle pas suffisamment, il risque de se transformer définitivement en démon.

Sa quête, au cours de laquelle il rencontre 3 coéquipiers, consiste à se faire guérir et à récupérer son bras humain.

Personnages et acteurs

• Capensis : Suzumura, Kenichi
• Abel, Baron : Kondou, Takashi
• Jun, Ixia : Tsuji, Ayumi
• Ranka, Ryunmei : Nogawa, Sakura
• Roxy : Watanabe, Akeno
• Raxpa, Jeda : Kuroda, Takaya
• Chat noir (Black Cat) : Kondou, Takashi

L’équipe de production

• Ikezoe, Takahiro : Réalisateur, directeur d’épisode, Storyboard
• Yoshida, Tomohiro : Directeur du son
• Sueda, Yoshifumi : Directeur d’épisode
• Yamanobe, Kazuki : Scénario

Bande son

Thème d’ouverture

• #N°1 : « Party Play » de Nogawa Sakura
• #N°2 : « Sokujin no Pandora » de Nogawa Sakura

Thème final

• #N°1 : « Hateshinai Sekai » par YMCK
• #n°2 : « LEVEL∞ » par Akiko Hasegawa

Critique de Slap up party

➧ Les médias adaptés des jeux vidéos : des vaches à lait

Un phénomène curieux se produit dans l’industrie du divertissement, un phénomène qui brouille la ligne entre ce que vous lisez, regardez et jouez, et bien que nous soyons tous familiers avec les mondes étranges, la ligne de démarcation entre les médias commence à s’estomper.

Ces dernières années, les jeux sont passés au premier plan de l’industrie du divertissement, et afin de capitaliser sur la popularité d’un titre donné, diverses sociétés de production et auteurs ont commencé à produire des adaptations de jeux qui se sont révélés être des vaches à lait.

Un exemple ? La sortie hollywoodienne « Prince of Persia » en 2010, un film qui signifie clairement le désir d’Hollywood de gagner plus d’argent en encaissant sur le marché actuel des jeux, surtout après la débâcle qu’a été « Super Mario Brothers » et la récente surabondance de séries de super-héros.

Le problème, c’est que les adaptations de jeux ne sont pas vraiment de bonnes sources de revenus, en particulier les jeux MMO.

➧ Mon avis sur Slap Up Party : Arad Senki

Slap Up Party : Arad Senki (ou Slap Up Party : Record of the Arad War), a débuté comme un jeu de combat multijoueur coréen appelé « Dungeon & Fighter » qui intégrait certains aspects de jeu de rôle, mais la popularité du jeu était telle qu’il s’est rapidement développé pour inclure un système de RPG plus immersif.

Aujourd’hui, bien que le jeu lui-même soit comparable à World of Warcraft, le principal problème de toute adaptation est que pour qu’il fonctionne, l’histoire doit non seulement s’intégrer dans le monde du jeu, mais aussi être suffisamment accessible pour ceux qui ne connaissent pas le titre.

Malheureusement, Arad Senki semble être tombé dans le même piège que des titres comme :

• Ragnarok
• Ar Tonelico
• Final Fantasy VII : Advent Children (entre autres)

➧ L’histoire de Arad Senki

L’histoire suit un jeune homme nommé Baron à travers la terre d’Arad, alors qu’il voyage de lieu en lieu à la recherche d’un moyen de guérir son affliction particulière, à savoir un bras de démon.

Ce problème de santé a été causé par une malédiction qui a affecté la Terre quelque temps auparavant. En chemin, il est accompagné d’un petit esprit flottant nommé Roxy, et est ensuite rejoint par plusieurs autres compagnons.

Comme beaucoup d’anime de ce genre, ce récit est empreint de sensibilité, de la croyance en ses amis à la volonté de ne jamais abandonner, et de tout ce qui se trouve entre les deux.

➧ Le problème c’est que l’intrigue n’a pas de véritable direction

A cause de cette approche hasardeuse, l’histoire proprement dite prend beaucoup de temps à démarrer.

Même si l’histoire est en plein essor, il n’y a pas assez de substance pour que l’on prenne l’histoire au sérieux.

La raison principale de ce manque d’intérêt est le fait que l’anime est basé sur un MMOG, et que pour cette raison, les scénaristes ont dû faire rentrer l’histoire dans le monde préexistant, ce qui limite leur créativité.

D’un autre côté, si ce type d’anime est abordé correctement, il y a une marge d’amélioration car le jeu permet une quantité phénoménale de contenus et d’idées qui pourraient être adaptés.

Il est donc regrettable que cela n’ait pas été réalisé, mais malgré tout Arad Senki reste agréable à regarder.

➧ En ce qui concerne l’aspect visuel

La série est assez colorée et les personnages sont assez bien conçus, mais il y a un élément comique inhérent qui n’est peut-être pas évident au premier abord.

L’animation est généralement bonne tout au long de la série, et en raison de la nature de la série, Gonzo est capable de montrer une variété de styles, de la bande dessinée à l’action rapide, ce qui sert bien l’anime.

Cela dit, la série manque d’un certain degré de raffinement en ce qui concerne les visuels. Si l’on peut affirmer qu’une bonne partie de la série est stylistiquement conçue pour mettre en valeur telle ou telle scène de comédie ou d’action, beaucoup d’aspects restent « précipités ».

➧ La bande son

Le son est assez décent dans toute la série Arad Senki, avec de nombreux effets clairs et bien chorégraphiés.

Le jeu des acteurs est bon dans l’ensemble, mais certains seiyuu sont vraiment très forts, et en toute honnêteté, je ne peux pas être sûr que ce soit par accident ou à dessein, car plusieurs scènes fonctionnent vraiment bien de cette façon.

Arad Senki est généralement bien servi en ce qui concerne la musique.

Les morceaux utilisés tout au long du spectacle améliorent bien l’atmosphère, mais l’élément comique fait qu’il est difficile de prendre les scènes d’action au sérieux, même avec la musique dramatique omniprésente.

Le spectacle comporte deux OP, « Party Play » de Sakura Nogawa et « Sokujin no Pandora » de Nogawa Sakura, qui sont tous deux des morceaux de J-rock décents.

Le premier OP est assez typique avec ses visuels, mais le second adopte une approche plus innovante et humoristique.

Quant aux ED, « Hateshinai Sekai » de YMCK et « LEVEL∞ » d’Akiko Hasegawa, ils sont tous deux réalisés en utilisant de la musique de ce qui ressemble à un jeu en 8 ou 16 bits.

Des deux ED, je dois admettre que j’aime les visuels de Hateshinai Sekai, qui mettent en scène les personnages dans un jeu 16 bits ouvrant des trésors et combattant des monstres. Je veux parler de cet ED-là :

➧ Les personnages sont un des problèmes de la série

En effet, ils ne sont pas véritablement dévelopés.

Aucun des personnages ne se démarque vraiment, mais tout n’est pas mauvais, car bien qu’il y ait une nette lacune dans ce domaine, ils fonctionnent assez bien lorsqu’il est question de comédie.

Plutôt que de se concentrer sur le développement des personnages, les créateurs semblent être allés dans une direction complètement différente. En effet, les personnages sont traités comme de simples jouets qui s’enroulent et se détachent dans une situation donnée. Avouons que ce n’est pas toujours réussi.

➧ Il y a quelque chose chez Arad Senki qui rend le visionnage raisonnablement agréable

Là où des séries comme Ragnarok se prennent beaucoup trop au sérieux, Arad Senki a fait un effort concerté pour ajouter un peu de fun au mélange.

Même si le résultat n’est pas la tasse de thé de tout le monde, il y a suffisamment de variations dans l’anime pour maintenir l’intérêt du téléspectateur au minimum.

D’accord, la série ne fonctionne pas très bien en tant qu’histoire simple, mais si l’on traite Arad Senki comme une série de nouvelles plutôt que comme un conte complet, cela devient beaucoup plus agréable, et c’est l’une des choses que l’émission semble encourager au début.

Malheureusement, une série ne peut pas aller plus loin en utilisant ce format avant que le téléspectateur n’ait besoin de quelque chose de plus substantiel pour maintenir son intérêt. Dans ce domaine, la série n’est pas tout à fait à la hauteur.

C’est dommage, car l’idée de faire un anime basé sur un MMOG est bonne, à condition de faire l’effort de tout faire fonctionner.

Conclusion

Alors que Slap Up Party : Arad Senki n’est peut-être pas génial, il est en fait beaucoup plus agréable que Ragnarok, et bien que ce ne soit pas au goût de tout le monde, il y a parfois des flashs de ce que cet anime aurait pu être.

Mais au moins, ce n’est pas Super Mario Bothers 🙂