Quelles étaient les lectures d’Einstein ?

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Écrit par Mallory Lebel

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Changer le monde

Mes lectures du moment me poussent à me pencher sur Einstein et les grands penseurs révolutionnaires du début du XXème siècle, parce que je suis fasciné par ces personnes qui ont, seules, changé la face du monde. A force de volonté. Rien n’est plus motivant à une époque où beaucoup de personnes éprouvent une peur irraisonnée de changer : changer les choses, ou se changer soi-même.

Bref Einstein, comme d’autres, me fascine.

Einstein

Son parcours est atypique puisqu’il n’est pas issu d’une origine « académique » ou « universitaire ». En 1905, année où il sort sa théorie de la relativité restreinte, il travaillait à Berne au Bureau de la Propriété Intellectuelle : un organisme chargé d’attribuer, ou non, les brevets de nouvelles découvertes aux chercheurs les plus méritants. Einstein était capable de faire le tri entre le bon grain et l’ivraie, et possédait une telle connaissance générale qu’il était capable d’avoir une vue d’ensemble indispensable à ce métier où l’on peut passer du coq à l’âne.

Ce métier n’est pas anodin dans la découverte de la théorie de la relativité. Et c’est là où je veux en venir : Einstein a révolutionné la physique parce qu’il avait une culture qui dépassait largement le domaine de la physique.

Comprenez-moi bien, car cette dernière phrase a plus d’importance qu’elle ne paraît. Einstein s’intéressait, avec ses amis, à la philosophie, à la nature humaine et aux autres sciences. Il était intéressé aussi par la mécanique puisqu’à cette époque, entre 1880 et 1905, les responsables allemands cherchaient à uniformiser les horloges de toutes les villes et villages de manière à ce que les gens puissent avoir la même heure partout. Des centaines de brevets arrivaient au Bureau où travaillait Einstein pour faire valider des découvertes sur la manière d’uniformiser les horloges et donc le temps. Einstein, dans ces conditions, a découvert que cela était impossible puisque le temps dépend aussi de la vitesse à laquelle les objets se déplacent. Puisque nous sommes constamment en mouvement dans l’univers, le temps n’est jamais le même. La seule solution, c’est de prendre une référence qui, elle, ne change jamais de vitesse. Et selon Einstein, le seule matière qui ne change jamais de vitesse, qui ne s’arrête jamais, et donc qui peut servir de référence au temps, c’est la lumière qui a  une vitesse constante.

La culture générale

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On s’est un peu éloigné du sujet de mon article qui n’est pas la théorie de la relativité restreinte mais la culture générale dont était dotée Einstein et qui, selon moi, est indispensable à toute nouvelle découverte d’importance. On ne peut pas s’arrêter au seul domaine de notre travail. Il faut avoir une vision plus large, d’ensemble, savoir vivre avec son temps et comprendre les préoccupations de ses contemporains. Cette règle est à méditer à une époque où on a tendance à nous cataloguer, à nous placer dans un tiroir, à faire des actes tous les jours sans trop réfléchir à ce qui se passe autour.

Si la culture générale se perd aujourd’hui, c’est notre faculté de découvrir que nous perdons.

Etendons le sujet par exemple au webmarketing, comme on pourrait l’étendre à beaucoup d’autres métiers : le webmarketing est un sujet plus vaste qu’il n’y paraît. Pour savoir mieux que les autres comment toucher le lecteur et comment faire progresser sa réputation online, il ne faut pas seulement être calé en programmation.

  • Il ne faut pas seulement être calé en SEO.
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  • Il faut aussi avoir une sensibilité et une ouverture d’esprit qui vous permettront de comprendre la tournure que prend internet, les sujets qui intéressent les gens, et d’avoir une vision de la direction qu’il convient de prendre.

Quelques lectures d’Einstein

A titre de pense-bête, voici quelques lectures qui intéressaient Einstein. Je les note ici pour m’en souvenir parce que j’envisage d’en lire quelques-unes quand j’aurai épuisé la dizaine de livres qui m’attendent. Peut-être cette liste vous inspirera-t-elle vous aussi :

  • La science et l’hypothèse par Henri Poincaré (texte intégral gratuit ici), 1902, texte précurseur à la théorie de la relativité restreinte par un grand génie français, là encore quelqu’un doté d’une culture universelle qui maîtrisait de nombreux domaines.
  • L’éthique par Spinoza (1661/1675), oeuvre majeure du philosophe hollandais (texte intégral gratuit ici), qui aborde, de façon un peu ardue, les domaines de Dieu, de la pensée, de la passion. Les cours du philosophe français Gilles Deleuze vous aideront peut-être dans votre lecture, j’envisage aussi de les lire.
  • Traité sur la nature humaine par David Hume, 1740. Philosophe écossais, Hume écrit un essai fondamental sur la subjectivité humaine, affirmant que la vérité absolue ne peut être atteinte puisque les idées et les impressions humaines sont subjectives. Je vous reporte à la traduction magnifique faite par le professeur de philosophie Philippe Folliot : http://philotra.pagesperso-orange.fr/tnh.htm dont voici un extrait (début du livre 1) :

Toutes les perceptions de l’esprit humain se répartissent en deux genres distincts, que j’appellerai IMPRESSIONS et IDEES. La différence entre ces perceptions consiste dans les degrés de force et de vivacité avec lequels elles frappent l’esprit et font leur chemin dans notre pensée ou conscience. Les perceptions qui entrent avec le plus de force et de violence, nous pouvons les nommer impressions ; et sous ce terme, je comprends toutes nos sensations, passions et émotions, telles qu’elles font leur première apparition dans l’âme. Par idées, j’entends les images affaiblies des impressions dans la pensée et le raisonnement. Telles sont, par exemple, toutes les perceptions excitées par le présent discours, à l’exception seulement de celles qui proviennent de la vue et du toucher, et à l’exception du plaisir immédiat ou du désagrément qu’il peut occasionner. Je crois qu’il ne sera pas très nécessaire d’employer beaucoup de mots pour expliquer cette distinction. Chacun, de lui-même, percevra facilement la différence entre sentir et penser.

  • Critique de la raison pure par Emmanuel Kant, 1781, dans laquelle Kant considère le temps et l’espace comme de simples émanations de notre intuition (lien de l’ebook sur Gallica).
  • Les dialogues de Platon, une excellente édition vient de sortir avec l’ensemble de ces dialogues, toujours d’actualité et indémodables :

Livres que je ne lirai pas car trop techniques:

  • La mécanique par Ernst Mach, 1883, ce physicien et philosophe autrichien a fait des découvertes importantes sur la lumière et les ondes de choc.
  • Nature et signification des nombres par Richard Dedekind (livre écrit entre 1872 et 1878)
  • Système de logique inductive et déductive par Stuart Mill, 1943, PDF ici, sur la logique mathématiques.

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5 réflexions au sujet de “Quelles étaient les lectures d’Einstein ?”

  1. Je suis pas assez calé dans le domaine pour te répondre sur ça, mais j’aimerais bien, quand j’aurai le temps, m’intéresser à ce qu’a fait Stephen Hawking récemment, un grand génie contemporain de la physique quantique…

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