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L’ebook numérique : progrès ou danger pour la liberté d’expression ?

Rédigé par Mallory Lebel le 16 mai 2010

bureau mac

Vos réactions

Mon article « Livre, écrivain, papier : des notions has-been », publié sur le site Agoravox à cette adresse, a fait réagir. Trois arguments ressortent du lot :

1/ l’éditeur ou le libraire sont utiles pour conseiller et aiguiller le futur lecteur dans ses choix

2/ la beauté du livre « papier », son côté pratique, son côté palpable

3/ la tyrannie que pourrait entraîner une édition exclusivement numérique (fin des gros pavés ? fin de la forme ?)

Voici ma réponse

— Bonjour à tous, heureux de voir votre participation et heureux aussi de voir des avis opposés au mien. Je suis loin d’être quelqu’un d’autoritaire ou fermé, bien au contraire. Simplement, même si je respecte totalement vos visions, je ne suis pas d’accord. Je suis au courant de vos arguments et j’y réfléchis, mais rien à faire, je n’arrive plus à voir l’état « papier » du livre autrement qu’à la manière d’une ancienne mode dépassée à laquelle se raccrochent encore, bien sûr, ceux qui n’ont connu qu’elle. La liberté de chacun, j’y suis énormément attaché. Une très grande liberté, justement, que l’homme ait conquise, est celle de pouvoir communiquer librement en ayant chez lui, à domicile, le véritable média de masse qu’est internet. Une véritable maison d’édition personnelle et disponible à tout le monde. Pas de grand patron pour dire « oui » ou « non » à ce qu’écrit telle ou telle personne. L’individu n’a qu’à ouvrir un blog gratuit sur internet et écrire ce qu’il a envie de crier depuis toujours.

— Désolé d’insister, mais je ne vois vraiment plus ce qu’apporte le livre papier par rapport au livre numérique si ce n’est une nostalgie. Je ne dis pas ça méchamment car bien entendu j’ai mes moments nostalgiques et mes manies comme tout le monde. Le seul argument que j’ai à vous opposer, c’est que les plus grands amoureux de la liberté n’ont jamais eu peur de l’avenir, au contraire, qu’ils aiment le progrès car c’est le seul mouvement du temps que l’homme peut modeler d’une façon meilleure. Vous croyez réellement qu’à l’heure actuelle, le système éditorial blingbling est la panacée ? Quant à l’argument de l’éditeur ou du libraire qui conseille le lecteur, je ne suis pas convaincu de leur innocence ni de leur blancheur. Celui qui vend cherche à se faire de l’argent. Des habitudes nouvelles peuvent être prises sur internet que je vois comme un paysage moins soumis à l’argent. C’est cette maison d’édition-là qu’il faut défendre afin qu’elle ne soit pas contrôlée ou limitée.

c almardigital
© almardigital

Il s’agit, en effet, d’un débat

— Je concède la nature un peu provocante de mon article, mais on ne peut toujours rester sur les mêmes habitudes ou les mêmes acquis, qui-plus-est quand ces acquis n’arrangent qu’une certaine faction de la société (les élites).

— Le danger, une fois que le livre aura disparu au profit de l’ebook, réside dans le fait qu’internet en tant que moyen de diffusion soit lui aussi détruit, rogné, limité par les élites en faveur de ceux ayant le plus de moyens (cf. les 3 articles suivants : Liberté de la presse – Liberté d’expression, Internet risque d’être bridé, et Les lobbies qui menacent internet). C’est la raison pour laquelle je souligne la nécessité de défendre la liberté du net.

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32 Comments

  1. Laurie 18 juin 2010

    va falloir mettre les bouchées doubles !!!^^

    Répondre
  2. Greg 18 juin 2010

    +1 pour la 2ème bonne idée d’article. Va vraiment falloir que mon employeur me donne plus de vacances, moi !

    Répondre
  3. Laurie 18 juin 2010

    débat qui serait intéressant je pense…

    et voilà une autre idée d’article !^^

    Répondre
  4. Greg 18 juin 2010

    …même si le métier d’écrivain « à l’ancienne » est, selon moi, sujet à disparaître au profit d’une profonde mutation des métiers littéraires. Mais bon il s’agit d’un autre débat.

    Répondre
  5. Laurie 18 juin 2010

    @ senquisse : « le dur labeur des écrivains en activité » comme c’est bien dit^^

    Répondre
  6. Paul de Senquisse 18 juin 2010

    @Greg > Ah bin oui, dans ce cas là pas de soucis, j’avais souligné l’exemple des livres en licence Creative Commons mais c’est vrai que j’aurais pu parler des classiques. M’enfin c’est quand même bien de faire vivre la littérature et d’acheter un peu le dur labeur des écrivains en activité 😛

    Répondre
  7. Laurie 18 juin 2010

    c’est sûr que pour des oeuvres libres, il n’y a pas de problème. mais comme il ne me viendrait pas à l’idée que mon amie se mette à lire des classiques, je n’avais pas tilté que ça pouvait prêter à confusion^^

    Répondre
  8. Greg 18 juin 2010

    Dans ce cas-là d’accord 😀

    Répondre
  9. Laurie 18 juin 2010

    @Greg : désolée, j’aurais dû préciser ma pensée… je parlais exclusivement de livres récents (ceux que je prête à mon amie, par exemple, c’est-à-dire des livres de fantasy qui datent de moins de 10 ans, et donc pas libres de droit)

    Répondre
  10. Greg 18 juin 2010

    @ Laurie et Paul de Senquisse : Je ne vois vraiment pas où est le problème du don d’ebooks au format epub, pdf ou .ce-que-vous-voulez à partir du moment où, comme dans mon cas, vous téléchargez des livres gratuits, totalement libres de droits 70 ans après la mort de son auteur. Vous pouvez alors utiliser ces ebooks de manière totalement libre, à partir du moment où il s’agit d’une utilisation non commerciale. Pour les auteurs contemporains, bien sûr ce n’est pas pareil. Mais pour ma part je ne lis que des livres libres de droit et le choix, vous pouvez me croire, est bien vaste. Je vais d’ailleurs faire un autre article sur des conseils de sites et autres remarques, même si, en cherchant bien, vous trouverez déjà sur mon blog une liste de sites d’ebooks gratuits.

    Répondre
  11. Paul de Senquisse 18 juin 2010

    @Laurie> Oui, tout pareil, j’adore prêter des livres quand ils m’ont touché/ému/fait réfléchir, ou que quelque chose du livre me rappelle une anecdote ou le lien que j’ai avec la personne à qui je le prête 🙂

    Répondre
  12. Laurie 18 juin 2010

    ça m’étonnais aussi… Et je trouve ça absolument normal que les e-books soient protégés. Cependant, on parle de prêter, et non d’offrir. ça m’arrive souvent de prêter des livres à des amies, qui me les rendent lorsqu’elles ont fini. Si on veut offrir un livre (vraiment offrir) il suffit de donner la version papier.
    C’était juste une précision^^

    Pour ce qui est des e-books, la distinction n’est pas claire en fait. Donc ça reste un point noir ( il aurait pu y avoir un système du style « ce fichier s’auto-détruira dans les deux semaines » quand on le passe sur une autre liseuse, et ce un nombre limité de fois, on ne sait jamais^^).

    Répondre
  13. Paul de Senquisse 18 juin 2010

    @Mimie> Sauf que dans ce cas là, non seulement c’est interdit, mais en plus c’est moralement discutable. Quand tu offres un livre à quelqu’un, tu lui offres un livre. Pas un tas de photocopies d’un de tes livres à toi, ce qui est l’équivalent de « donner » un fichier .ePub ou .pdf dont tu ne possèdes en aucun cas les droits de diffusion, sauf (rares) livres sous licence creative commons.

    @Laurie> C’est le cas des livres achetés sur la plupart des plateformes légales (kindle store, ibooks store), il y a des DRM dessus. Facilement contournables, notes, ces DRM, mais on reste tout de même dans le domaine de l’illégal et moralement « sale ».

    Répondre
  14. Laurie 18 juin 2010

    @Mimie : dans ce cas…^^ (à condition toutefois que l’autre personne a une liseuse) mais je pensais qu’il y avait une sorte de protection, pour éviter ce genre de transfert

    Répondre
  15. Mimie 18 juin 2010

    Le prêt des livres au format papier devient un don au format numérique, car au lieu de prêter son livre tu donnes ton fichier .pdf ou .epub (et non pas un prêt de liseuse).

    @Laurie : « C’est vrai que le prêt est le principal point noir… », ce n’est donc pas vraiment un point noir si ?

    Répondre
  16. Paul de Senquisse 18 juin 2010

    @Laurie Oui, je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas de telles offres, ne serait-ce que AU MOINS sur Amazon avec un couplage Kindle/Papier…

    Répondre
  17. Laurie 18 juin 2010

    C’est vrai que le prêt est le principal point noir… pour ce qui est de la vente, c’est rare que je vende mes vrais livres…

    Tu soulèves un point intéressant pour ce qui est du couplage papier/numérique. Ce serait intéressant qu’ils proposent les deux pour un même achat. ça se fait parfois au niveau des films, avec une offre DVD/blu-ray. ça finira peut-être par se faire pour les livres…

    Répondre
  18. Paul de Senquisse 18 juin 2010

    @Greg > Notes que ton livre numérique est inrevendable dès l’achat, que tu mettes des annotations ou non. Et j’en reviens au prêt, qui n’est plus possible, c’est dommage.
    Si je passe un jour aux eBooks, comme je l’avais dit à l’époque, c’est un peu comme Laurie, pour le transport, et des offres papier+numérique sont toujours une absence béante dans l’offre légale :/

    Répondre
  19. Laurie 18 juin 2010

    invendable ?? sacrilège surtout ^^!!!! ( en tout cas tu viens de me convaincre avec le mot magique « annotations » : j’ai un nombre incalculable de marques pages annotés dans mes bouquins qui, inévitablement, finissent par tomber… )

    Répondre
  20. Greg 18 juin 2010

    @Paul de Senquisse : Ok, encore une fois merci de tes lumières.

    @Laurie : chacun ses goûts, en effet, pour les mêmes raisons que tu évoques, je suis pour ma part totalement passé à la liseuse numérique (exclusivement). J’adore la possibilité d’y écrire des annotations (effaçables), le fait de devoir écrire sur les pages d’un livre papier le rendait invendable par la suite ..

    Répondre
  21. Laurie 18 juin 2010

    @Greg : pour l’instant je n’en ai pas (de liseuse je veux dire), mais si le prix baisse je me laisserai peut-être tentée (la raison essentielle étant la fameuse tonne de bouquins dès que je sors de chez moi), tout en continuant d’acheter ma dose mensuelle de nouveaux livres^^^(pour je ne sais quelle raison tordue, je préfère avoir les livres chez moi alors qu’il serait aussi simple (et moins cher) de les emprunter à la bibliothèque…)

    Répondre
  22. Paul de Senquisse 18 juin 2010

    @Greg > Pas justifié SUR CE POINT mais la politique de contrôle d’Apple est tout de même inquiétante dans ses « stores ». Je ne serais pas étonné qu’ils instaurent aussi à terme une politique de contrôle de l’iBook Store. Néanmoins, aussi moisi que cela soit si cela arrive un jour, cela n’affecte que leur MAGASIN EN LIGNE, pas leur machine, et contrairement aux applications, il est toujours possible de charger un eBook dans un iPad ou un iPhone sous format epub ou pdf, quelle qu’en soit la source : si l’appstore est un passage obligé pour installer une application sur sa machine (sauf jailbreak), on peut mettre des eBooks extérieurs dedans, comme on peut mettre des mp3 qui ne proviennent pas forcément du magasin en ligne d’iTunes.

    Répondre
  23. Greg 18 juin 2010

    @Laurie : je vois que tu as l’esprit ouvert pour quelqu’un de très attaché au support papier de l’écrit, c’est un bon point.

    @Paul de Senquisse : Merci de tes précieuses précisions, je compends mieux les moyens de diffuser les ebooks sur iPad. si je comprends bien, l’affolement de Philippe Porée-Kurrer n’est donc pas justifié..

    Répondre
  24. Laurie 18 juin 2010

    Tout comme GM (et d’autres) j’adore tenir un « vrai » livre dans les mains, je ne saurais pas vraiment dire pourquoi, et j’ai également du mal à acheter sur des sites internet, je préfère fouiner dans les librairies sans idée particulière en tête.
    Cependant, je n’ai rien contre l’e-book. Pour commencer, et d’un point de vue strictement personnel, je suis une « grande lectrice », ce qui fait que j’emmène 3 ou 4 (gros) livres à chaque fois que je pars un week-end… imaginez ce que ça donne pour une semaine entière. Du coup l’e-book permettrait de continuer à lire sans avoir deux kilos de livres dans mes valises^^
    D’autre part, certaines personnes sont des lecteurs occasionnels, ou du moins lisent une oeuvre une fois, et passent à une autre (je relis souvent les livres que je connais par coeur^^). Vous me direz, les bibliothèques existent, mais l’e-book permet de lire à son rythme sans qu’il n’y ait d’échéance.

    Répondre
  25. Paul de Senquisse 18 juin 2010

    ((juste parce que je ne me trouve pas assez clair au dessus, pour vendre un eBook via Apple, soit tu l’enregistres dans le monde de l’édition et récupère un ISBN, et tu le vends dans l’iBook store au format ePub (=aucune censure), soit tu ne le fais pas enregistrer, pas besoin d’ISBN, tu en fais une ‘application’ vendue dans l’App Store (souvent avec des gimmicks genre du dessin d’animation ou des vidéos), mais dans ce cas A) Ton livre ne sera pas lisible dans l’application iBooks, mais aura sa propre icône, B) Tu dois répondre aux critères de sélection des applications d’Apple (=censure)

    Répondre
  26. Paul de Senquisse 18 juin 2010

    Philippe> En fait Ulysses a toujours été dispo en iBook dès la sortie de l’iPad. C’est la version bande dessinée sous forme d’application qui était bloquée pour cause de sexe apparent et de la (ridicule, je te l’accorde) règle de « pas de sexe apparent dans une app ».

    A ma connaissance, à partir du moment où tu as ton ISBN (obligatoire pour vendre un livre sur l’iBook store) il n’y a aucune censure d’Apple, et il y a même une catégorie « Erotica » dans l’iBook store. C’est uniquement pour les applications qu’il y a un filtrage.

    Répondre
  27. Philippe Porée-Kurrer 18 juin 2010

    Aujourd’hui (17 juin 2010) cette histoire de censure d’Apple nous rappelle ce qui se trame derrière les liseuses (Kindle, iPad, Cybook ou autres). Aujourd’hui, Apple a finalement “consenti” à ce que l’Ulysse de Joyce figure parmi les “app” du “Ibook Store” (car les livres ne sont plus des livres, mais des “applications…) (http://is.gd/cTg6W).
    On le voit, à présent, le fabriquant de la machine — du support — s’érige en censeur. Comme si le fabriquant de papier décidait ce qui pourrait y être imprimé.
    C’est une tragédie qui menace à moyen terme tout le domaine de l’écrit. Lorsque deux ou trois compagnies se partageront le monopole des liseuses, ces compagnies s’arrogeront aussi, comme cela se profile déjà, le droit de regard sur le contenu. Inutile de deviser sur ce qui adviendra ensuite. On peut imaginer qu’un jour un premier gouvernement réussira sans doute à convaincre sa population que l’impression sur papier représente un grave danger écologique. Alors, l’écrit, dernière menace pour la tyrannie, ne sera plus qu’un médium d’entertainment.
    Si l’on tient à l’écrit d’une manière ou d’une autre, il est sans doute de notre responsabilité de “censurer” les liseuses tant et aussi longtemps qu’il ne sera pas clairement énoncé dans les lois que leurs fabricants ne peuvent en aucune manière s’arroger un droit de regard sur leur contenu.

    Répondre
  28. Greg 16 mai 2010

    🙂 oki, après tout je n’ai certainement pas la science infuse et le support numérique, comme le support papier, peut certainement apporter ses inconvénients comme à peu près tout ce que l’homme engendre. Ce qui importe, après réflexion, c’est qu’il soit possible de diffuser la culture (dont l’écrit) sans aucune censure et au plus grand nombre de personnes possible.

    Répondre
  29. GM 16 mai 2010

    Oh, mais je ne considère pas que vous ayiez quelquechose à vendre ! C’est juste que d’une façon générale, les auteurs vendent leurs œuvres plus qu’ils ne les donnent.

    Pour ce qui est de publier facilement, un blog suffit, je pense, et une liseuse numérique ne me semble pas nécessaire. (et je le dis d’autant plus volontiers que je blogue depuis, oulà, 2002, et que la volonté de départ était bien de « publier » d’une certaine façon, gratuitement, facilement).

    Le support de lecture de mes 30 lecteurs m’importe peu (écran, liseuse, iphone, et même pourquoi pas, impression…) et de toute façon, je n’ai pas la main dessus, ils font ce qu’ils veulent. Pour moi la facilité de publication vient du web (progrès indéniable). La liseuse ne concerne pas vraiment la publication, mais plutôt la lecture (et je suis plus mitigé sur le progrès que ça représente, mais c’est un ressenti perso, et en aucun cas de la peur !).

    Pour la « grande littérature » sur papier vs le « jetable » sur ebook, c’est la façon dont j’envisage l’utilisation conjointe numérique/papier pour moi, je ne prétend pas en faire un modèle universel. Disons que si j’achète une liseuse un jour, c’est certainement avec cette sorte de frontière que je l’utiliserais.

    (et pour la sauvegarde, je sais qu’il existe des solutions… mais comme 90% des gens, je n’en fais quasiment jamais, par manque de temps, paresse, procrastination, inconscience… )

    Répondre
  30. Paul de Senquisse 16 mai 2010

    Je suis assez d’accord avec GM, même si je suis très motivé par le livre électronique. Pour moi, ce qui lui manque, c’est un équivalent de l’offre actuelle d’amazon sur certains films : BluRay + Numérique ou DVD + Numérique. S’il y avait une offre « Bouquin papier + numérique », j’aurais acheté un Kindle depuis longtemps. Je tiens à ma bibliothèque, qui est dans ma maison à la fois mon bureau, mon endroit de travail, et mon lieu de détente. Je n’ai pas l’intention de remplacer cette pièce par une simple étagère de 50cm avec un chargeur iPad dessus.

    Un fichier s’échange, mais c’est bien souvent illégal, comme de « prêter » un mp3, et si je ne peux pas être plus opposant à Hadopi que ce que je ne le suis, je reste convaincu que le droit à la propriété intellectuelle est nécessaire et indispensable à un auteur, qu’il décide ou non de diffuser gratuitement son travail, cela doit rester son choix et pas un diktat des masses populaires électroniques.
    De plus, même si un fichier électronique s’échange, la personne a qui on le prête n’est pas forcément équipée pour le recevoir. J’adore prêter des livres, comment fais-je pour prêter mon livre électronique à quelqu’un qui n’est pas équipé pour le lire ? Dans 30 ans, soit, mais avant ?

    Enfin, j’adore faire la « chasse » aux écrivains et leur faire dédicacer celles de leurs oeuvres qui m’ont touché. Je fais comment, avec mon ebook ? Je leur demande de m’envoyer un mail ? De m’écrire « amicalement, dudule » en commentaire électronique sur mon fichier ePub ? De me signer une feuille volante que je vais perdre et/ou abîmer ?

    Le livre électronique est une superbe invention, parfaite pour les déplacements, pour la presse, pour la lecture et le stockage de romans de gare que l’on ne lira qu’une fois. Mais le livre qu’on aime, qu’on partage, qu’on dédicace, qu’on sent (ça sent bon, le vieux papier), qu’on choit, j’espère bien ne pas connaître sa disparition de mon vivant, même si je serai très content de m’équiper en électronique dès l’apparition d’un format économique cohérent (j’espère que la sortie de l’iPad va au moins pousser dans ce sens, en stimulant la concurrence et le désir de faire des « offres », surtout pour ses concurrents pour proposer un système plus ouvert et dont le contenu ne sera pas soumis au bon vouloir de Cupertino)

    Répondre
  31. Greg 16 mai 2010

    Bonjour, quelques réactions en temps réel tout en lisant votre commentaire :
    1/ Il ne s’agit pas d’un amour béât envers les gadgets électroniques mais de la facilité qui est donnée aux nouveaux auteurs de proposer leurs écrits à un nombre important de gens en même temps.
    2/ D’aucuns affirment en effet que le livre papier va perdurer mais que son prix va être de plus en plus cher, le réservant à une classe aisée de la population tandis que le texte version numérique sera accessible au plus grand nombre (désolé pas de sources à donner, je l’ai lu il y a quelques semaines).
    3/ C’est vrai que le prix des liseuses reste encore cher (250 euros), j’espère que les prix vont baisser – si vous ne lisez que des classiques (gratuits) ou les .pdf disponibles sur Gallica (http://gallica.bnf.fr/?lang=en), ce prix est rentabilisé au bout d’une vingtaine de lectures
    4/ Le libraire et l’éditeur sont intéressés. Google et Amazone le sont peut-être aussi. En général les blogueurs et les sites spécialisés ne le sont pas.
    5/ On a dû mal se comprendre parce que je ne vends rien, et pour l’instant je ne vends pas d’ebook. Les gens ont en général peur du progrès et de l’avenir, c’est humain et ce n’est pas nouveau. Il y a des réticences à chaque nouvelle avancée. On peut remonter dans l’histoire si vous voulez.
    6/ Pourquoi ne pouvez-vous pas prêter votre ebook ? Un fichier peut s’échanger, très facilement.
    7/ En ce qui concerne vos problèmes de sauvegarde, je vous conseille la synchronisation de vos fichiers afin de les sauvegarder sur un disque dur externe. Un disque dur en RAID 1 si possible. Une sauvegarde « on the cloud » sur un serveur, c’est aussi possible. Puisqu’on parle d’avenir et de tendance, autant en parler à fond.
    8/ Votre argument sur la durée des formats lisibles par les liseuses électronique : au pire des conversions seront toujours possible.
    9/ Je ne vois pas pourquoi la « grande littérature » conserverait le papier, comme si vous installiez une échelle dans la qualité du support. Cessons d’être élitiste. En tant qu’écrivain je veux qu’on s’attache à ce que j’écris, pas au support de mon écrit.

    Répondre
  32. GM 16 mai 2010

    J’aurais presque envie de répondre : « Désolé d’insister, mais je ne vois vraiment plus ce qu’apporte le livre électronique par rapport au livre papier si ce n’est » une sorte de croyance un peu béâte envers le « sens du progrès » et un amour immodéré envers les gadgets technologique ;-).

    Bon en dehors de la boutade, d’abord, les deux ne s’excluent pas, et heureusement (et très probablement, les deux se côtoieront encore de longues décennies, il m’étonnerait fort que le livre électronique fasse disparaître le papier).

    Pour ma part, un peu en vrac, et de façon tout à fait subjective : je suis effectivement attaché à l’objet livre (mais je comprend parfaitement qu’on ne le soit pas).

    Je trouve les liseuses beaucoup trop chères pour simplement lire un livre, et plutôt mal fichues pour le peu que j’ai pu voir de près. J’ai bien téléchargé des livres sur mon iphone, je n’ai jamais réussi à lire dessus (mais je connais des gens qui le font).

    Effectivement, j’aime me promener dans les librairies, c’est ici que je découvre des nouvelles choses. Je n’arrive pas à flâner sur amazon comme je le fais entouré de « vrais » livre. (en gros, sur internet, j’achète ce que je connais déjà et que je sais vouloir acheter, dans une librairie, je flâne, je découvre – mais c’est mon expérience perso).

    L’argument qui consiste à dire que le conseil du libraire est intéressé me semble assez caduque. Oui il l’est. Mais google et amazon le sont aussi (et dès lors qu’il y aura une chaîne éditoriale, il y aura un coût de production, donc des intérêts à défendre…).

    Je déteste me faire dire que je suis un peureux qui n’ose pas regarder vers le futur, simple résurgence du passé destinée à disparaître, attaché à mon objet par simple nostalgie. C’est un des arguments (j’ai un peu forcé le trait) souvent ressassé par les promoteurs du livre numérique (et eux aussi, en général intéressé à la promotion, en passant) qui est à mon sens contre-productif. Je ne vais pas acheter un truc à quelqu’un qui me dit que je suis qu’un imbécile qui ne comprend rien au progrès.

    Je ne peux pas prêter, donner, offre, transmettre un ebook. J’ai récupéré plein de livres dans le grenier de ma grand mère, d’une de mes tantes, et même jaunis, même s’ils sentent un peu le moisi, même si je ne les ai pas tous lus, je les aime bien. Et j’espère bien en refiler quelques un à mes gamins, à des neveux.

    Enfin deux vrais arguments :

    1/ la fragilité des supports, un disque dur est très fragile, et j’ai déjà en tête le « combo murphy » : j’ai oublié ma liseuse dans le train juste la semaine où mon disque dur a cramé, et bam, ma bibliothèque est perdue (parce que comme 90% des gens, j’ai peu/pas de backup, ou il date d’il y a deux ans)

    2/ la pérennité des fichiers. Je ne suis vraiment pas certain dans 15 ans d’être en mesure d’ouvrir un ebook acheté aujourd’hui.

    Maintenant, oui, le poids des livres quand je prend le train ou quand je pars en vacances.

    En fait, j’imaginais pour moi une répartition du genre : liseuse pour les livres plus ou moins « jetables » (liés à l’actualité, doc technique, etc.) et papier pour la littérature.

    Répondre

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