L’évolution du référencement SEO

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Écrit par Mallory Lebel

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Le référencement sur internet, on en parlait encore dans cet article, devient un métier à part entière, compliqué et demandé par les entreprises, pour la simple et bonne raison que de son référencement dépend la diffusion d’un site et de son contenu.

1/ Un référencement naturel

Un référencement naturel devrait se faire, par définition, presque tout seul : un webmestre entretetient son site régulièrement, l’alimente en contenu, insère des images et en parle autour de lui ou sur ses réseaux sociaux personnels. Sans en faire plus.

Les moteurs de recherche, normalement, devraient se contenter de ces facteurs pour classer les sites dans leurs résultats. Mais comment classer un site par rapport à une requête donnée ?

  • Par rapport au nombre de mots de son contenu ?
  • Par rapport à la fréquence du mot-clé dans l’article ?

Non, ce serait trop facile. Google, et la plupart des moteurs de recherche, ont inclus dans leur algorythme la notion de « diffusion » du site, partant du principe qu’un site proposant une bonne qualité de contenu serait automatiquement repris par les autres internautes en tant que liens ou backlinks.

copyright Noah Sussman via www.flickr.com

2/ Le référencement de la génération dernière : celle qui ne s’attachait qu’aux backlinks

Cette proportionnalité entre le nombre de backlinks et le positionnement d’un site a vite fait le tour des référenceurs SEO de la génération précédente. S’il suffit, se sont-ils dit, d’être repris sous la forme d’interliens sur d’autres webpages du net pour être célèbres, on n’a qu’à créer des réseaux de blogs fictifs, ne servant qu’à herberger des liens, et sur lesquels nous posterons à la chaîne nos backlinks pour favoriser le référencement de nos sites.

La création en masse de blogs gratuits ou de réseaux privés de netblogs a vite été une faille attirant le regard de Google. Le risque, pour ce moteur, est de voir en haut de ses résultats des sites purement commerciaux, de type SPAM, rendant peu crédibles ses résultats et donc diminuant l’intérêt du moteur de recherche.

Google veut des résultats pertinents, bien en phase avec les intentions de l’internaute.

3/ On en arrive à la nouvelle génération de référenceurs SEO

Les référenceurs s’y préparent déjà car cela est bien connu : le métier change et devient plus compliqué. Ceux qui produisaient en boucle des backlinks pour plébisciter un site creux sans contenu ont du souci à se faire. C’est trop facile.

Pour référencer correctement un site, aujourd’hui, il faut se rapprocher le plus possible du premier point de cet article, autrement dit se rapprocher du référencement naturel :

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Un blog au contenu sérieux appartient à un webmestre sérieux. Or un webmestre sérieux alimente régulièrement son site en contenu divers et varié. Donc un site pertinent sera régulièrement alimenté en contenu. CQFD. C’est pas ce qu’on appelle la logique aristotélicienne ?

On garde le système de backlinks, mais en essayant de supprimer au maximum les fermes de liens. Des backlinks issus de fermes de liens n’auraient quasiment plus d’intérêt en terme de référencement, à l’inverse il faut constamment rechercher des backlinks se rapprochant du naturel. Ca veut dire quoi ? Ca veut dire la perte d’intérêt des annuaires de sites, des communiqués de presse et des articles spinnés à outrance. Votre backlink doit si possible être inclus dans un article au contenu unique et ciblé. Peu intéressant d’insérer un lien sur les vêtements pour bébé dans un article traitant du nouvel iphone 5.

On examine dans le détail ce que disent les réseaux sociaux de votre adresse web. Le bouche-à-oreille sur les réseaux de type Facebook étant rapide et l’effet de buzz facilement identifiable, pourquoi ne pas se servir de cette diffusion sociale pour juger et classer un site ?

copyright HubSpot via www.flickr.com

Ce que je pense

Au total, il va falloir, pour le référenceur, rechercher tout ce que pouvait faire un webmestre amateur avant l’explosion de la SEO et reproduire tant que faire se peut tout ces réflexes. Pour ma part, mais peut-être suis-je un peu trop utopique, j’ai du mal à croire que la diffusion d’un article spinné des centaines de fois sur des réseaux de blogs ou sur des annuaires suffira dans quelques temps à le démarquer des autres. L’effet, dans quelques temps, pourrait bien être inverse.

  •  Une notion n’est pas à négliger : c’est la notion de travail et de labeur. Tout automatiser ? Oui, c’est bien, tant que les outils utilisés restent des outils sans faire tout le travail à notre place.

  • Une deuxième notion risque de faire une grande différence dans un avenir proche : c’est la notion d’honnêteté, parfois oubliée. Quelqu’un de consciencieux, patient, régulier et persévérant sera automatiquement récompensé s’il sait comment s’y prendre et s’il utilise les outils adéquats, du moins c’est ce que je pense intimement.

 

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7 réflexions au sujet de “L’évolution du référencement SEO”

  1. En effet, ce genre de stratégie est payante en terme de qualité. Malheureusement, les marketeurs qui ont pour but de gagner de l’argent sur internet peuvent rarement se permettre d’attendre des années avant d’avoir un petit trafic sur lequel miser. Tout est une question de but dans la vie. D’où l’intérêt, une fois de plus, de bien étudier le but que nous comptons atteindre avant de nous lancer.

  2. J’ai tendance comme toi Greg à miser sur l’honnêteté. Sur mon modeste blog orienté jeu, je publie très peu (cinq à dix fois par an), mais à chaque fois du contenu quasi jamais abordé ailleurs.

    Résultat : j’ai pas des masses de visite, mais les requêtes Google sur ce contenu spécifique me placent en excellente position.

    C’est très « alternatif » vu que je ne poursuis aucun but particulier de conquête du web, mais ça indique que l’honnêteté et la recherche de qualité peuvent fonctionner.

  3. …domaine pas forcément facile ni à comprendre ni à maîtriser, mais cette difficulté due à son évolution fait certainement partie de son charme.

  4. Il y a aussi de nombreux autre facteurs comme peut-être le nombre de visiteurs, le taux de rebond, le buzz sur les différents réseaux sociaux, la longueur et la qualité du texte sur le site statique, la présence ou non d’images et de vidéos, le fait qu’il inclue ou non des liens vers des sites à autorité. Sûr que ça doit être plus difficile et que ce sujet mérite d’être encore exploré.

  5. Je me demande toujours comment un site « statique » ou site vitrine s’en sort en terme de référencement naturel car le contenu n’est jamais mis à jour ou alors très peu. Peut-être dans ce cas Google se base essentiellement sur les backlinks et la e-reputation du site ?

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