Les 25 questions auxquelles vous préparer pour un entretien d’embauche

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Écrit par Mallory Lebel

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Outre les sempiternelles questions : « pourquoi désirez-vous rentrer dans notre entreprise ? », « que savez-vous de notre société ? » ou « quels sont vos objectifs dans la vie ? », d’autres questions plus sournoises sont amenées à vous rendre mal à l’aise lors de vos entretiens d’embauche.

Sans être exhaustive, cette liste peut peut-être vous aider d’une certaine façon dans votre préparation.

25 questions posées lors d’entretiens d’embauche

  1. Comment utilisez-vous votre temps libre ?
  2. Quels sont vos emplois précédents que vous avez détesté / adoré ? Expliquez-vous.
  3. N’avez-vous pas un trop haut niveau d’études pour ce poste ?
  4. Etes-vous sociable avec les autres ?
  5. Comment réagissez-vous face à un évènement inattendu ?
  6. Pourquoi avez-vous quitté votre emploi précédent ?
  7. D’après vous, votre ancien patron vous a-t-il recommandé ? Comment le trouviez-vous ?
  8. Quelles sont les qualités que vous appréciez chez un directeur d’entreprise ?
  9. Supportez-vous la pression et le stress au travail ?
  10. Décrivez une situation dans laquelle vous avez déjà stressé, et dîtes comment vous l’avez gérée à ce moment ?
  11. Aimez-vous le travail routinier ?
  12. Comment vous y prenez-vous pour montrer votre désaccord à votre patron ?
  13. Si vous étiez à la place du directeur aujourd’hui, comment sélectionneriez-vous le candidat à ce poste ?
  14. Quelles sont les qualités nécessaires pour ce poste, à votre avis ?
  15. Pouvez-vous vous décrire en moins de dix mots ?
  16. De quoi êtes-vous le plus fier ?
  17. En quoi votre passé professionnel pourrait être utile à notre société ?
  18. Quel est le pire problème auquel vous avez été confronté, et comment l’avez-vous résolu ?
  19. Que vous ont appris vos erreurs précédentes ?
  20. Pour vous, quel serait l’employé idéal pour ce poste ?
  21. Décrivez-vous, en précisant vos qualités et vos défauts ?
  22. A quel salaire pensez-vous ?
  23. Pourquoi vous engager vous et pas un autre ?
  24. Pourquoi avoir choisi cet emploi ?
  25. Comment réagissez-vous lorsqu’on vous fait une remarque ?

La question piège et comment s’en tirer

Je trouve que « Quelles questions puis-je vous poser ? » est l’une des parties les plus utiles d’un entretien, car cela donne au candidat l’occasion d’interroger l’examinateur. Vous pouvez apprendre beaucoup de type de questions qu’il pose.

Pour moi, la pire chose à faire est de répondre « Je n’ai pas de questions ». Vraiment ? Vous êtes prêt à consacrer les prochaines années de votre vie à travailler pour moi si je vous fais une offre, et vous n’avez aucune question à poser ? Cela donne l’impression que le candidat est soumis, désintéressé ou « je-sais-tout », selon la façon dont il le dit. La seule fois où cela ne me dérange pas, c’est lorsque le candidat a passé plusieurs entretiens et qu’il dit « Je pense que vos collègues ont déjà répondu à la plupart de mes questions ».

La deuxième pire chose à faire est de poser des questions pointilleuses. Par exemple : « Combien de jours de congé aurai-je ? » ou « Combien de pauses ai-je par jour ? ». Ce type de questions est plus approprié après avoir reçu une offre, lorsque vous discutez avec les RH pour finaliser votre contrat. Elles ne sont pas une bonne utilisation du temps de l’intervieweur et vous font passer pour quelqu’un qui va être un « avocat des règles » ou qui est juste intéressé par le salaire, plutôt que quelqu’un qui est vraiment intéressé par le travail.

Les bonnes questions portent sur le poste lui-même, l’entreprise ou l’expérience de l’intervieweur avec l’un ou l’autre. Mais même ce type de questions peut être mal posé. Il est déconseillé de poser des questions qui révèlent votre ignorance sur l’entreprise, surtout si vous auriez pu trouver la réponse en passant 5 minutes sur le site web de l’entreprise avant l’entretien. Par exemple, demander « L’entreprise est-elle cotée en bourse ? » ou « Quels sont vos principaux produits ? » est une perte de temps pour le recruteur et montre que vous n’êtes pas préparé pour l’entretien.

En réfléchissant un peu à ces mêmes questions, vous pouvez faire bien meilleure impression. Par exemple : « Je constate que les actions de l’entreprise ont très bien performé ces deux dernières années, après une longue période de baisse. Qu’a fait l’entreprise pour améliorer ses résultats, et pensez-vous que cette amélioration soit durable ? » Veillez à ce que vos questions soient pertinentes par rapport au poste et au niveau de la fonction pour laquelle vous postulez. S’il s’agit d’un poste technique, il peut être approprié de poser des questions sur l’architecture du produit, la méthodologie de développement, etc. S’il s’agit d’un poste dans la vente, vous pouvez demander ce qui différencie les produits de l’entreprise de ceux de ses principaux concurrents. Ce type de questions montre à l’intervieweur que vous avez pris le temps de comprendre l’entreprise et que vous réfléchissez à la question de savoir si elle vous convient.

J’apprécie également les questions relatives à la culture de l’entreprise et aux perspectives d’évolution des employés. Une question simple mais pertinente est « Pourquoi le poste auquel je postule est-il vacant ? ». J’aime également demander à la personne qui mène l’entretien : «Pouvez-vous me parler de votre expérience au sein de l’entreprise?». Une autre question est « À quoi ressemble une journée type pour quelqu’un qui occupe le poste auquel je postule ? ». Il en va de même pour « Quelles sont les possibilités d’évolution à partir de ce poste ? » ou « Quels sont les indicateurs de performance pour ce poste ? ». Chacune de ces questions montre que le candidat s’intéresse à la manière dont il s’intégrerait dans la culture de l’entreprise, à ce qu’il devrait faire pour réussir et à son intérêt à rester dans l’entreprise à long terme.

Enfin, je préfère les candidats qui m’interrogent pendant que je les interroge. Si cela est fait correctement, un candidat peut poser des questions ciblées pour demander à l’intervieweur de développer un point qu’il a abordé au cours de l’entretien. Vous n’avez pas nécessairement besoin d’attendre la fin pour poser vos questions.

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La meilleure méthode pour réussir vos entretiens

Un cadre structuré pour mettre en valeur vos compétences et expériences

Qu’est-ce que cette méthode ?

Voici une technique d’entretien qui fournit un cadre clair pour raconter une expérience professionnelle en décrivant :

Situation

Décrivez le contexte et les circonstances

Tâche

Précisez votre rôle et responsabilités

Action

Détaillez les mesures concrètes prises

Résultat

Quantifiez les impacts obtenus

Cette méthode permet de transformer une simple anecdote en un récit professionnel convaincant qui démontre vos compétences.

Quand utiliser la méthode ?

Cette méthode est idéale pour répondre aux questions comportementales qui commencent généralement par :

  • « Parlez-moi d’une fois où… »
  • « Comment gérez-vous… »
  • « Donnez-moi un exemple de… »
  • « Décrivez une situation… »
  • « Avez-vous déjà… »
  • « Que feriez-vous si… »

Exemples de questions courantes

  • Conflit avec un collègue
  • Erreur professionnelle
  • Gestion du stress
  • Plus grande réussite
  • Échec et leçons apprises
  • Dépassement des attentes

Guide pas à pas pour appliquer la méthode

1. Décrivez la Situation

Contextualisez brièvement (1-2 phrases) :

« Dans mon poste précédent en marketing digital, l’entreprise souhaitait augmenter de 50% sa base d’abonnés emails en un trimestre. »

→ Concentrez-vous sur les éléments pertinents

2. Expliquez la Tâche

Précisez votre rôle et objectifs :

« En tant que responsable email marketing, mon objectif était d’atteindre cette croissance tout en maintenant un taux d’ouverture élevé. »
3. Détaillez les Actions

Soyez concret et spécifique :

« J’ai implémenté des lead magnets sur nos anciens articles de blog et organisé un webinar nécessitant une inscription par email. »

→ Évitez les généralités comme « j’ai travaillé dur »

4. Quantifiez les Résultats

Terminez par l’impact obtenu :

« Résultat : +60% d’abonnés en 3 mois (dépassant l’objectif de 10%) et adoption permanente des webinars comme tactique d’acquisition. »

→ Même pour un échec, concluez sur les apprentissages

Exemple Complet

Question : « Parlez-moi d’une fois où vous avez dû gérer plusieurs priorités contradictoires. »

Situation : « En tant que chef de projet, j’ai dû superviser la migration vers un nouveau CRM tout en maintenant mes objectifs commerciaux. »

Tâche : « Mon défi était de finaliser la migration avant le Q3 sans compromettre mes ventes. »

Action : « J’ai bloqué 1h quotidienne dédiée à la migration et automatisé des rapports pour gagner du temps. »

Résultat : « Migration terminée avec 2 semaines d’avance et objectifs commerciaux dépassés de 10%. »

Conseils de Préparation

Analyser l’offre d’emploi

Identifiez 3-4 compétences clés à illustrer

Préparer des exemples variés

Entre trois et cinq exemples couvrant différents scénarios

Noter les chiffres clés

Préparez les données quantifiables pour chaque exemple

S’entraîner à haute voix

Répétez devant un miroir ou avec un ami

Cette méthode transforme les questions d’entretien en opportunités de démontrer votre valeur professionnelle.

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7 réflexions au sujet de “Les 25 questions auxquelles vous préparer pour un entretien d’embauche”

  1. Merci, Greg !^^ Ton article tombe à pic : je ne vais pas tarder à passer des entretiens pour un contrat d’apprentissage.

  2. Je pense que tout dépend la personne que l’on a en face de soi et ce qu’elle peut penser mais aussi la manière à laquelle on répond aux question… c’est assez complexe, si c’était aussi facile que  » 2+2 ? » ou même « quelle est la dixième décimale du nombre pi ? » tout serait plus simple…
    Ce n’est pas vraiment une note de gueule, c’est plutôt qu’aimer avoir un travail routinier est un point positif pour une personne et totalement négatif pour une autre. C’est pour ça que c’est si dur, je pense.

  3. Haha, ça me faiot penser aux question que l’on retrouve dans les entretiens pour rentrer dans les grandes écoles (commerces ou même ingénierie).
    Hélas, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses à donner.

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