J’avais envie de revenir sur un documentaire que j’ai beaucoup apprécié sur Arte le vendredi 2 février 2012 à 19h00, intitulé : “Paradis trompeur, Que se passe-t-il lorsqu’un territoire habité revient à l’état sauvage ?”
Plusieurs centaines de kilomètres carrés de territoires, anciennement habités, entre l’Ukraine et la Biélorussie, sont devenus inhabitables suites à l’accident nucléaire de Tchernobyl. Les animaux et la nature, eux, ne savent rien du taux de radioactivité et ont repeuplé la zone de manière sauvage et étonnamment vivace. On redécouvre, en images, une vie sans être humain avec sa faune, sa flore, ses loups, ses chats redevenant sauvages, etc.
En regardant ce documentaire, je me suis dit que dans 500 ans, pourquoi ne pas imaginer que la Terre entière sera devenue une poubelle irrécupérable, invivable, et que le seul endroit que tout le monde rêvera d’habiter sera cette forêt anciennement radioactive, alors devenue un paradis vert et naturel ? Cette vision de science-fiction, figurez-vous, devient belle et bien réelle.
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D’un autre côté, le reportage peut aussi avoir un côté démoralisant si l’on se dit que finalement, les empêcheurs de tourner en rond c’est nous, les hommes, et que la planète serait tellement plus tranquille sans notre présence.
Bref vous avez compris que j’aime bien ce genre de documentaire. Tenir un blog comme Des Geeks et des lettres offre ce petit plaisir simple de pouvoir faire partager ses goûts et ses opinions à de parfaits inconnus et en même temps à tellement de gens en même temps.
Salut,
En fait la photo n’a rien à voir avec le reportage, qui n’est malheureusement plus disponible en streaming il me semble.
j’aurais bien voulu essayer ces jolies autos tamponneuses malheureusement en etat de ruine, mais a part ca, je vois pas en quoi c’est attirant une foret avec rien dedans, la metropole c’est bien mieux
Lien atypique en effet, merci de me l’avoir fait connaître 🙂
Personnellement je suis tombé un jour sur le site d’Elena
http://www.consumedland.com/elena/index_fr.html
SRG serait frustré car il n’y a pas beaucoup de fait scientifiques mais Elena traverse souvent (visiblement) la zone à moto et cela donne des reportages photos où l’on peut voir le lent retour à la nature.
On suit aussi les derniers habitants de la zone.
Merci de ton commentaire, il y a sûrement en effet d’autres documentaires plus intéressants ou plus pointus sur le sujet. Pour ma part, ce qui m’intéresse c’est moins le point de vue scientifique que tout l’imaginaire qui va autour, comme un point de départ à un roman de science-fiction. J’ai toujours la fibre de l’écrivain, et dès que je sens un sujet autour de moi digne d’écrire un roman, mon imagination s’affole et alors j’aime extrapoler comme je l’ai fait dans ce billet. Ce n’est rien de plus, c’est ma manière à moi de réfléchir à des sujets qui m’intéressent et d’écrire.
Je l’ai regardé après ton billet, et franchement pour ma part j’ai trouvé ce reportage mauvais et superficiel.
En gros c’est un documentaire animalier sur des animaux vivants dans les forêts autour de Tchernobyl, avec tous les ressorts habituels (« Koshka a t’elle senti que ses chatons sont en danger ? Le loup va t’il les manger ? »).
Et superficiel parce qu’il n’y aucune information scientifique, juste des images d’animaux et des phrases passe-partout : quels impacts réels la radioactivité a t’elle sur ces animaux ? Au fil des générations d’animaux ? Quelle différence entre les animaux ayant une faible durée de vie et ceux en ayant une grande au fil des générations ? Pourquoi certains animaux comme les gerbilles résistent particulièrement mieux ? Uniquement des affirmations genre « aucun être humain ne pourra plus habiter cette région pendant des centaines d’années », alors qu’il y a toujours des hommes et des femmes, évidemment rares, qui habitent là bas – certains n’ont même jamais quitté la région – et quelles conséquences réelles pour ces habitants ?
Je te conseille les autres documentaires sur Tchernobyl qui m’ont l’air, pour qui s’intèresse plutôt à l’aspect scientifique des choses plutôt qu’aux documentaires animaliers, nettement plus aboutis (« Tchernobyl, une histoire naturelle », par ex., qui répond à certaines des questions évoquées ci-dessus). Clairement « paradis trompeur » n’est rien d’autre qu’un documentaire animalier dans un endroit particulier, à ce titre il peut être intéressant pour qui s’intéresse surtout aux animaux, mais personnellement, sur un sujet comme celui là (Tchernobyl et ses conséquences), ce n’est pas du tout ce que je recherche.
En plus je trouve même ce documentaire un peu dangereux, au final il montre une faune uniquement sous l’aspect « petits chatons trop mignons » et « le loup a trouvé une compagne », seul le discours rappelle à plusieurs reprise que l’ensemble est « hautement contaminé », mais le reportage montre uniquement le côté « paradis pour animaux » et pas du tout l’envers du décor.
Le seul point intéressant soulevé est le fait que – bien évidemment – les animaux, notamment les oiseaux, essaiment au delà de la zone interdite, propageant plus loin certains éléments radioactifs.