Gunslinger Girl est un manga de Yu Aida, japonais né le 08 novembre 1977, adapté en 2003 en anime. Il a été dessiné le 21 mai 2002 et publié en 15 volumes.
Se déroulant dans l’Italie moderne, la série se concentre sur des jeunes filles cybernétiques et leurs maîtres hommes adultes qui les utilisent comme assassins sous la direction d’une organisation gouvernementale.
Date de sortie
La première saison de l’anime a été diffusée au Japon entre le 9 octobre 2003 et le 19 février 2004. Une suite intitulée Gunslinger Girl -Il Teatrino- a été diffusée entre le 8 janvier 2008 et le 1er avril 2008.
A noter que deux épisodes supplémentaires sont sortis en DVD au Japon en octobre 2008.
Nombre d’épisodes :
- 13 pour la première saison.
- 15 pour la deuxième.
La deuxième saison serait moins bonne selon les critiques, je ne l’ai pas visionnée à l’heure actuelle. Il faut dire que seul le scénario de la première saison a été écrit par Yu Aida.
Screenshot :
Résumé :
« Henrietta » était une innocente petite fille quand sa famille a été massacrée, la laissant pour morte. Une organisation secrète, travaillant pour le compte du gouvernement italien, la récupère. L’anime décrit la vie de ces petites filles pas encore adolescentes à qui cette organisation donne des corps cybernétiques et fait subir des lavages de cerveaux. Entraînées chacune d’entre elles par un professeur particulier, elles travaillent en tant que tueuses à gage pour le compte du gouvernement. Quatre de ces petites tueuses sont particulièrement décrites. Les relations avec leur entraîneur, leurs états d’âmes et leurs sentiments contrastent avec le boulot violent qu’elles exécutent sans sourciller.
Henrietta
La première saison s’arrête particulièrement sur le personnage d’Henrietta.
Henrietta a été l’une des premières cyborgs de la première génération de l’Agence , avec son maître Jose Croce. Elle a la peau claire, les cheveux courts et bruns clairs avec une frange. Elle a les yeux marrons.
Henrietta est vue portant des robes la plupart du temps, et porte autour d’elle un étui de violon Amati, dans lequel elle a stocké un P90.
De personnalité, Henrietta est troublée et assez timide, sauf quand elle est bouleversée et qu’elle a la force d’affirmer ses opinions. Comme les autres cyborgs, Henrietta est très protectrice à l’égard de son maître et s’occupe du moindre geste menaçant esquissé contre lui. Henrietta montre aussi des signes de jalousie quand elle sent qu’il prête attention à d’autres femmes.
Son passé lui est méconnu et oublié, ce qui l’angoisse. Ses armes préférées sont le SIG-Sauer P-239 bicolore (porté dans un petit étui), le FN P90 PDW (porté dans un étui Amati) et le FN FAL. Elle et son maître ont également utilisé le fusil de sniper Walther WA 2000 et l’Ingram MAC-10.
Laissée pour morte après le meurtre brutal de sa famille, au cours duquel elle a elle aussi été agressée, Henrietta a subi de graves traumatismes psychologiques, la rendant suicidaire. Comme les autres filles-cyborgs, on lui a fait un lavage de cerveau pour qu’elle oublie ces événements par une technique connue sous le nom de conditionnement.
Questions inspirées de la série
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J’ai trouvé cet anime excellent. Au fur et à mesure du visionnage j’ai relevé plusieurs impressions qui se sont dégagées et que je retranscris ici. Quelques thèmes de la série reviennent régulièrement dans les mangas, à la manière de traumatismes qu’auraient subi les japonais (en gras les questions suscitées par l’anime).
- la relation maître / servant – D’où vient la fidélité de ce dernier ?
- les sentiments des filles mis en opposition avec leurs actes horribles – Jusqu’où ces sentiments peuvent-ils mener par amour ?
- la mémoire perdue / retrouvée – La mémoire d’un homme représente-t-elle toute son identité, ou peut-on se reconstruire à partir de rien ?
- la différence entre ce qu’on est / ce qu’on fait – Quel est le plus important ? Peut-on faire la différence ? Peut-on admirer l’un et détester l’autre ?
- l’innocence
- la souffrance : vaut-il mieux savoir et souffrir / ou ne rien savoir pour éviter de souffrir
- la communication / le manque de communication dans un couple
- la différence homme / robot – N’est-on pas un être humain à partir du moment où l’on ressent des émotions ?
- l’éducation – Deux façons de donner l’éducation : en inspirant l’admiration ou la peur
Mon avis sur Gunslinger Girl
Cet anime remarquablement bien dessiné m’a rappelé l’histoire de Nikita en 10 ans plus jeune. Dans cette variante, des assassins martialement dominants possèdent chacun une jeune fille très attirante qui a été transformée en cyborg pour devenir une machine de combat désintéressée et efficace.
Ces filles subissent un « conditionnement » qui les rend totalement dévouées et obéissantes à leur maître, prêtes à les défendre à tout prix. Elles ne vieillissent jamais car leur espérance de vie est réduite à quelques années seulement.
Il semble qu’aucune de ces filles-cyborgs, sauf Triela, n’ait atteint la puberté. Les autres semblent avoir 10 ans ou moins ; d’ailleurs, quand Henrietta voit pour la première fois que Triela souffre de crampes menstruelles, elle explique sans état d’âme que son propre utérus a été enlevé pendant son conditionnement.
Le but de l’agence est de créer une force de combat urbaine composée de « fratellos » (couples maîtres/filles-cyborg) pour combattre le terrorisme.
Pour étayer le fondement moral du scénario, on suppose que toutes les filles altérées ont été des patientes en phase terminale : la technologie cyborg les auraient sauvées d’une mort probable.
Ce qui est intéressant à observer, ce sont les différences entre les maîtres et les filles-cyborgs, et l’évolution de leurs relations. Malgré la ligne officielle selon laquelle les filles sont modifiées à un point où elles ne sont plus vraiment humaines, certains maîtres refusent de les considérer comme une simple pièce d’équipement de combat (bien entretenue, précieuse, mais consommable).
D’un côté il y a José, qui adore sa Henrietta et la récompense quand elle n’est pas en mission, et de l’autre on voit le maître de Helsa, qui ne fait que du business et qui dédaigne brutalement sa charge.
Il est agréable aussi de voir comment les filles se comportent lorsqu’elles sont ensemble, ce qui est généralement le cas dans leur chambre de dortoir. En plus de leurs tâches d’entretien des armes, elles font des choses plus humaines comme la lessive ou le bavardage. Elles discutent d’elles-mêmes et de leur conditionnement en des termes sereins mais pleinement conscients d’elles-mêmes. Elles peuvent souffrir, mais ils ne s’en offusquent pas. Elles peuvent ne pas être d’accord, mais obéissent quand même aux ordres. La situation est vraiment ambivalente.
L’une des raisons de regarder cet anime est qu’il illustre certains drames qu’aucun autre scénario n’aurait pu décrire si parfaitement.