L’évolution des relations : Couples éphémères et sélection naturelle

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Écrit par Mallory Lebel

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Il est grand le nombre de femmes autour de moi me disant qu’elles ne veulent pas se mettre en couple avec un mec et qu’elles s’en tiennent à des « couples éphémères ».

« Couple éphémère ». Sic. Ca veut dire quoi ? Qu’on prend son plaisir avec quelqu’un et puis qu’on le jette. Appelons un chat un chat. Bizarrement, la plupart des mecs sont insatisfaits et angoisssés par cette nouvelle mode.

Cette idée selon laquelle certaines femmes choisissent des « couples éphémères » et rejettent la stabilité traditionnelle repose sur des transformations sociales récentes. La montée de l’individualisme et du féminisme remet en question les rôles genrés traditionnels et le mariage comme institution centrale. Des sociologues comme Zygmunt Bauman ont théorisé sur la « modernité liquide », où les relations deviennent plus flexibles, voire temporaires, en réponse à un monde en mutation rapide.

Ce comportement est-il motivé parce que les femmes veulent garder leur liberté ? Certes. Mais il n’y aura pas longtemps à attendre avant que cette nouvelle femme moderne disparaisse de la planète : la loi de l’évolution est implacable et fera elle-même le tri dans les gènes qui survivront.

Réfléchissez cinq minutes :

  • 1/ Sur une partie de la planète (l’Europe principalement), les femmes ne supportent plus de vivre en couple avec un homme parce qu’elles veulent être libres et ne pas faire d’effort pour faire fonctionner un mariage.
  • 2/ Elles ne se reproduisent plus, ou alors artificiellement mais dans ce cas elles ne se reproduisent pas assez pour que leurs gènes libertaires se perpétuent.
  • 3/ A l’inverse, le monde est vaste et sur l’autre versant de la planète, les femmes vivent encore à l’ancienne et recherchent un homme pour se caser dans un couple et faire des enfants. De leur côté, les gènes qui aiment les hommes et les enfants se perpétue. C’est ce type de femme qui se reproduit et qui reprend possession de la planète.

CQFD. C’est la théorie de Darwin, après tout. Les gens trop égoïstes qui ne se reproduisent pas disparaissent de la planète et leurs gènes sont éliminés parce qu’ils ne vont pas dans le sens de la reproduction.

Vous allez me dire : Oui mais tôt ou tard on se reproduira tous dans des éprouvettes sans avoir besoin de contact intime. Oui mais non. Car dans ce cas-là, il y a de fortes chances que ce soit l’espèce humaine tout entière qui soit menacée d’anéantissement : Sans le brassage des gènes entre êtres humains et entre êtres humains et virus (voir le livre de Didider Raoult), notre espèce va se spécifier et se rendre très vulnérable aux changements extérieurs.

C’est la théorie de la sélection naturelle de Darwin

Selon cette théorie, les traits qui favorisent la reproduction ont tendance à être sélectionnés et perpétués.

Je fais donc l’hypothèse que les femmes qui choisissent de ne pas se reproduire, ou de le faire de manière non conventionnelle (ex. : maternité artificielle), sont éliminées au fil des générations, au profit de celles qui se conforment à des modèles traditionnels de maternité.

D’autres régions du monde ont d’autres cultures

J’ai opposé plus haut les comportements en Europe à ceux des autres parties du monde.

Il est vrai que dans des sociétés plus conservatrices ou religieuses, les modèles familiaux traditionnels restent courants. Des penseurs comme Samuel Huntington dans Le Choc des civilisations ou Emmanuel Todd ont analysé les différences culturelles profondes en matière de structure familiale et de natalité.

Mon inquiétude sur la vulnérabilité génétique

Mon avis sur la reproduction artificielle et la « spécification » des gènes fait écho aux inquiétudes soulevées par les biologistes sur la réduction de la diversité génétique.

Comme je l’ai déjà mentionné, des chercheurs comme Didier Raoult et d’autres spécialistes de l’évolution humaine ont mis en garde contre les dangers de l’homogénéité génétique qui pourrait rendre l’espèce plus vulnérable aux maladies et aux changements environnementaux.

Comment l’ordre traditionnel a été bouleversé

Le Japon, par exemple, est en proie à une panique nationale face à la montée des «herbivores», une cohorte de jeunes hommes qui rejettent la vie de salarié et qui, à la place, jardinent, organisent des fêtes au dessert, agissent de manière caricaturalement féminine et refusent de faire des rapports sexuels. Les jeunes femmes de cette génération sont connues au Japon sous le nom de «carnivores», ou parfois de « chasseuses ».

La culture woke ne cesse de produire des variations infinies sur le mâle oméga, qui se situe encore en dessous du bêta dans la meute de loups. Ce loser souvent au chômage et en mal d’amour peut se présenter comme un adolescent perpétuel (dans Knocked Up ou The 40-Year-Old Virgin de Judd Apatow), un misanthrope sans charme (dans Greenberg de Noah Baumbach) ou une joyeuse patate de canapé (dans une publicité pour bières). Il peut être doux, amer, nostalgique ou cynique, mais il ne sait pas comment être un homme.

Le héro de roman masculin occidental, quant à lui, a perdu son mojo et a entièrement renoncé au rapport sexuel comme moyen d’affirmer une domination machiste. À la place, le style sexuel actuel est plus enfantin ; l’innocence est plus à la mode que la virilité, le câlin préférable au rapport sexuel.

Dans le même temps, un nouveau type de femme alpha est apparu, suscitant l’inquiétude et, parfois la peur. L’expression « cougar » a commencé par être une blague sur les femmes âgées désespérées. Aujourd’hui, il s’est généralisé, même à Hollywood.

Up in the Air, un film de 2009 qui a pour toile de fond les licenciements de l’ère de la récession, met l’accent sur l’ego brisé de l’homme américain. Le personnage joué par George Clooney est traité de trop vieux pour être attirant par sa jeune collègue et est ensuite rejeté par une femme plus âgée dont il tombe amoureux après qu’elle ait couché avec lui… et qui s’avère être mariée. George Clooney ! Si l’homme le plus sexy du monde peut se faire rejeter deux fois (et se faire jouer sexuellement) dans un film, quel espoir y a-t-il pour quelqu’un d’autre avec ce genre de femmes indépendantes ?

Bibliographie

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