Le reportage sur le clan Chirac
Sans faire de politique, j’ai bien aimé le reportage sur le Clan Chirac diffusé sur France2 le 26 février 2013 : pas pour l’homme, mais pour l’histoire d’une destinée. Je veux dire : nous avons tous, chacun d’entre nous, une destinée qu’il ne tient qu’à nous d’accomplir. Rien ne serait plus triste, dans le cas contraire, que de vivre sa vie par obligation. En ce sens, j’estime que nous devons tous nous sentir utiles dans notre vie, c’est certainement ce qui tue aujourd’hui la notion de travail et la notion d’envie de travailler. Redonnez du sens au travail et vous verrez que les jeunes y reviendront d’eux-mêmes.
Bref.
Le rêve d’une vie ?
Dans le reportage, Claude Chirac, fille cadette du Président, déclare à un moment qu’avec le recul, son père n’a pas vraiment accompli le rêve de sa vie. Cette phrase est peut-être passée inaperçue, pourtant elle m’apparaît importante et pleine de sens. Que vont penser nos jeunes de banlieue, par exemple, quand ils vont entendre qu’un président de la République n’est pas entièrement satisfait de sa destinée ? Pour eux, être président est justement un rêve. Qu’est-ce que cela veut dire ?
Cela veut peut-être dire que la réussite de notre vie ne se mesure pas à un succès social ou financier. Cela veut peut-être dire que la réussite de notre vie tient au regard que nous portons nous-mêmes sur notre propre destinée. Cela veut peut-être dire que pour réussir sa vie, il faut être fier de ce que nous sommes et de ce que nous accomplissons.
Des actes politiques pour redonner du goût à la vie
Là encore, nos hommes politiques devraient traduire cette phrase en actions politiques : nos jeunes générations n’ont pas besoin qu’on les dégoûte du travail, soit en leur donnant de l’argent sans rien faire, soit en leur donnant un travail sans intérêt, dégradant et non-valorisant. Du sens : voilà ce qui pousse les hommes. A mon avis, au lieu de chercher à imposer aux jeunes un emploi qu’ils ne désirent pas (cf. Pôle Emploi), le problème devrait être pris dans le sens contraire : c’est aux gens à créer eux-mêmes l’emploi qu’ils désirent, à charge pour l’Etat de les y encourager. Là on retombe sur nos pattes. Là le travailleur est motivé par son travail. Là l’Etat rentre dans son rôle, un rôle de tuteur et non d’assistanat.
La destinée de Jacques Chirac
Améliorez votre anonymat en ligne
Pensez à l'utilisation d'un VPN : une application VPN va changer votre adresse IP pour simuler celle de n'importe quel pays. Vous pourrez accéder à n'importe quel contenu, même celui qui est géo-restreint. Ce logiciel chiffre aussi votre trafic internet pour éliminer les malwares et les risques de piratage. Pensez à utiliser un gestionnaire de mots de passeLa destinée de Jacques Chirac semble intéressante parce que cet homme, manifestement, n’a pas été heureux dans sa vie. J’ai l’impression qu’il a couru après un leurre et qu’il s’est trompé d’objectif, croyant que le succès apparent le rendrait heureux. Ce n’est pas le cas. Ce n’est pas ce qui rend heureux. Si c’était le succès qui rendait heureux, il n’y aurait pas d’acteurs millionnaires qui tomberaient dans la dépression. Il n’y aurait pas de millionnaires qui se suicident. Il n’y aurait pas de millionnaires qui sombrent dans l’alcool, qui divorcent ou qui se sentent seuls. Si c’était le cas, il n’y aurait pas de smicards heureux. Or il y en a. Des smicards heureux. Et des millionnaires malheureux.
Ce qui aurait rendu Jacques Chirac heureux, c’est quoi ?
Claude Chirac esquisse un semblant de réponse en évoquant le caractère de son père : un homme un peu hyperactif, un peu insatisfait, qui avait le goût pour beaucoup de choses et qui aurait aimé découvrir les anciennes civilisations.
Oui, tout à fait. Disons que parfois, il peut arriver qu’on emprunte une mauvaise voie et qu’on réalise trop tard qu’on n’a pas réussi à être heureux dans la vie. Mon billet sur Chichi, je le veux comme une note d’espoir pour ceux qui se cherchent encore, et une mise en garde pour ceux qui ne sont pas heureux dans leur vie et qui ne réalisent pas qu’il ne tient qu’à eux de se bouger.
Quant au bonheur, ça me semble clair qu’il ne peut pas se mesurer au nombre de pièces d’or que tu as au fond de ton coffre fort, mais qu’au contraire il est au fond de ta tête. Exemple tout bête : sur une île déserte ou dans un endroit perdu comme dans celui où je suis depuis presque trois ans,
– certains diront qu’ils ont tout pour être heureux parce que personne ne les embête, parce qu’on peut y vivre de pêche et de chasse, contact avec la nature, etc.
– d’autres y verront la loose complète et ne sauront pas quoi y faire.
La différence entre ces deux types de personnes, elle est où ? Avec le recul, on comprend que la différence elle est uniquement dans la tête et dans la façon dont tu vois, perçois et veux bien voir les choses.
C’est un peu l’histoire du verre à moitié plein et du verre à moitié vide. Ça ressemble à la même chose. Et pourtant c’est l’inverse.
D’après ce que je comprends de ton billet sur Jacques Chirac c’est que le bonheur est un sentiment personnel, car il avait tout et était bien entouré mais ça ne suffisait pas, tu en penses quoi toi ?