Nous évoquions précédemment le plaisir que ressentent certains à travailler sur internet à leur propre compte. Aujourd’hui nous examinons une vision plus pessimiste de la chose, faite par certains travailleurs du web depuis la mise à mort Penguin de la Search Engine Optimization.
La difficulté de se forger une web-réputation
Ceux qui ont connu le travail sur internet à ses premières heures ne peuvent que constater que se faire une place sur le web devient de plus en plus dur, et la première raison serait le volume :
- Beaucoup plus de sites aujourd’hui qu’il y a quelques années
- Beaucoup plus de gens qui veulent se faire de l’argent sur le net
- Beaucoup moins de facilité pour le faire sans argent, c’est-à-dire sans investir énormément pour gagner du positionnement sur les moteurs de recherche
Au final, se faire connaître sur internet il y a quelques années passait par du savoir : savoir comment s’y prendre. Peu de gens le savaient.
Aujourd’hui, cela ne passe plus par le savoir mais soit par de l’argent (se payer de la réputation), soit par du temps (le temps de se constituer soi-même une réputation).
Améliorez votre anonymat en ligne
Pensez à l'utilisation d'un VPN : une application VPN va changer votre adresse IP pour simuler celle de n'importe quel pays. Vous pourrez accéder à n'importe quel contenu, même celui qui est géo-restreint. Ce logiciel chiffre aussi votre trafic internet pour éliminer les malwares et les risques de piratage. Pensez à utiliser un gestionnaire de mots de passeDans les deux cas, ce n’est pas favorable aux petites ou aux micro entreprises qui, justement, n’ont pas beaucoup de temps pour être rentable ou pas assez d’argent pour se permettre de vivre sans rentrée.
Industrialisation du webmarketing
Le webmarketing devient donc une industrie pour les marketeurs, mais aussi pour les sociétés qui tournent autour et qui leur prennent de l’argent pour les assister :
- sociétés de SEO
- rédacteurs
- traducteurs
- designers
- programmeurs
- etc
Tous prennent leur part avec plus ou moins de conscience et/ou de savoir.
Conclusion
Et si, au final, il suffisait de perdre tout simplement ses illusions ? Et si, au final, il suffisait de considérer tout simplement le webmarketing comme le marketing tout court, c’est-à-dire un monde de requins dans lequel il peut être juteux mais aussi difficile de tirer son épingle du jeu ?
Il me semble que le raccourci est un peu rapide… ne pas faire l’amalgame entre webmarketing et e-réputation.
Le webmarketing par définition, c’est améliorer ou créer un site e-commerce dans le but d’augmenter le nombre de ventes et de clients de la marque ou de l’entreprise.
Gérer son e-réputation c’est contrôler ce que le web dit de vous et donner une image de votre personne qui corresponde à vos attentes.
Même si parfois ces deux disciplines se complètent, ce sont deux choses bien distinctes.
Perdre l’illusion d’une réputation numérique propre est au contraire assez dangereux à mon sens. Le tout est de bien être conscient de l’usage qui est fait de vos données personnelles. Gérer sa réputation numérique devient de plus en plus commun pour beaucoup d’internautes et de professionnels.
De plus, pour le côté « payant » de la gestion de son identité numérique, il existe aujourd’hui bons nombres d’outils, d’articles donnant des conseils sur comment gérer sa réputation sur Internet.
Bien sûr, faire appel à des professionnels du « nettoyage Internet » coûte de l’argent mais c’est un investissement rentable à long terme pour l’entreprise.
Théo
Et un plaisir de vous lire !
En vous remerciant de votre visite.
Inès, stagiaire chez Intuiti.