Pour la Saint-Valentin, nous avons pensé qu’il serait parfait de revisiter certaines de nos histoires d’amour manga préférées ! Que vous préfériez les comédies romantiques, les histoires d’amour surnaturelles ou les aventures carrément torrides, nous avons le manga qu’il vous faut !
Ces récits passionnés, où l’amour se décline sous toutes ses formes, allient souvent des graphismes et des intrigues riches en émotions.
1. Fruits Basket de Natsuki Takaya
« Fruits Basket » mêle romance et fantastique avec habileté. Tohru Honda, une lycéenne orpheline, découvre le secret de la famille Soma : certains membres se transforment en animaux du zodiaque chinois lorsqu’ils sont étreints par une personne du sexe opposé. Au fil des chapitres, des liens profonds se tissent entre Tohru et les Soma.
Fruits Basket est une histoire unique avec un monde fantastique très bien construit.
Petite anecdote : La mangaka Takaya est gauchère. Malheureusement, alors qu’elle écrivait et dessinait Fruits Basket, elle s’est gravement blessée à la main. Cela l’a obligée à mettre Fruits Basket en pause pendant un certain temps.
Takaya s’est finalement fait opérer et a repris l’histoire une fois guérie, bien qu’elle ait eu l’impression que son style artistique avait changé. Takaya n’aimait tellement pas son nouveau style qu’elle a failli abandonner. Heureusement, elle a persévéré et les fans ont aujourd’hui l’histoire de Fruits Basket terminée, avec des graphismes époustouflants.
Takaya affirme que, bien qu’elle ne se souvienne pas des paramètres exacts, elle se souvient d’avoir regardé un jour un dictionnaire où figurait le zodiaque. C’est ce qui l’a poussée à s’intéresser davantage à l’idée du zodiaque et à la création d’une histoire autour de ce thème.
2. Ao Haru Ride de Io Sakisaka
« Ao Haru Ride » ou « Blue Spring Ride » nous plonge dans les tourments de la jeunesse. Futaba Yoshioka, déterminée à laisser derrière elle son passé de collégienne impopulaire, retrouve Kou Mabuchi, son amour de jeunesse, qui a beaucoup changé.
Son premier amour, Kou Mabuchi, a vécu une mauvaise expérience et elle l’aide à la surmonter.
3. Kimi ni Todoke de Karuho Shiina
Avec « Kimi ni Todoke », l’amour prend des accents de sincérité. Sawako Kuronuma, surnommée Sadako en raison de sa ressemblance avec le personnage effrayant du film « Ring », est mal comprise par ses camarades. Sa rencontre avec Shota Kazehaya, le garçon le plus populaire de l’école, bouleverse sa vie. Leur relation se développe lentement, mettant en lumière la beauté des petites attentions et des gestes timides qui font naître une romance authentique.
Certaines des planches les plus drôles concernent les tentatives désastreuses de Sawako pour avoir l’air joyeux. Les versions miniaturisées des personnages, appelées chibi, donnent du punch visuel aux dialogues comiques. Bien que les personnages féminins soient faciles à distinguer, j’ai parfois eu un peu de mal à distinguer les garçons. Il m’est arrivé de ne pas savoir quelles cases de texte étaient des monologues internes et lesquelles étaient des dialogues, ou à quel personnage elles appartenaient.
4. Nana de Ai Yazawa
« Nana » se distingue par son approche réaliste et mature de la romance. Deux jeunes femmes, Nana Komatsu et Nana Osaki, se rencontrent par hasard et deviennent colocataires. L’une est une chanteuse punk, l’autre cherche simplement à trouver sa voie. Leurs vies amoureuses tumultueuses et entrelacées offrent un portrait poignant des passions qui marquent le passage à l’âge adulte.
Au fur et à mesure que la série progresse, Yazawa crée une relation touchante entre les deux protagonistes qui présente une exploration complexe de l’amitié féminine dans ses nombreuses nuances, tantôt protectrice et dévouée, tantôt jalouse et possessive, tantôt éloignée et pleine de regrets.
Dans le même ordre d’idées, les défauts de chaque personnage et de chaque relation sont reconnus, ce qui confère à la série un courant de noirceur qui dément ses atours branchés, adaptés au shojo (mais délicieusement dessinés). Cette focalisation sur des femmes dans la vingtaine et leurs relations platoniques est inhabituelle dans les mangas. Car, en dépit de leurs démêlés romantiques (en particulier ceux de Hachi, toussa), c’est cette relation durable et intense -(et non l’amour obsessionnel de Sid-Nancy entre Nana et Ren ou la dichotomie rock star-fan-girl entre Hachi et Takumi) qui constitue la véritable histoire d’amour et le cœur du manga.
L’exploration par Yazawa de la complexité cachée de chaque personnage est l’une des principales forces de Nana ; rien n’est simple, chacun mène ses propres batailles internes. Apprendre à être plus gentil, plus compréhensif, est peut-être l’enseignement le plus important de la série. Mais la partie la plus intéressante du conflit est de montrer comment les personnages y font face et grandissent en conséquence, même si dans Nana, les personnages principaux semblent inconscients ou terrifiés.
5. Maison Ikkoku de Rumiko Takahashi
Consulter ici un extrait de Maison Ikkoku
Classique indémodable, « Maison Ikkoku » raconte les péripéties sentimentales de Yusaku Godai, un étudiant fauché, et Kyoko Otonashi, la jeune veuve gérante de la pension où il habite.
Par le créateur bien-aimé d’InuYasha et de Ranma 1/2, la comédie romantique Maison Ikkoku ne se démode pas. Voyagez dans l’appartement le plus fou du Japon et rencontrez ses habitants volatiles :
- Kyoko, la belle et mystérieuse nouvelle gérante de l’appartement ;
- Yusaku, l’étudiant en mal d’examens ;
- Mme Ichinose, la commère alcoolique ;
- Kentaro, son fils morveux ;
- Akemi, l’hôtesse de bar alcoolique ;
- et M. Yotsuya, le fouineur et le voyeur.
Drôle, touchant et un peu décalé, Maison Ikkoku est le meilleur de la grande Rumiko Takahashi, alliant humour et romantisme, vie quotidienne et relations amoureuses.