Nous en parlions ici avec le projet Outernet, aujourd’hui avec le projet de Mark Zuckerberg (internet.org), mais le constat est unanime : de nombreuses grosses entreprises militent sérieusement pour un internet gratuit sur l’ensemble de la planète, au moins pour quelques applications principales triées sur le volet, comme par exemple la météo, Wikipédia, des réseaux sociaux ou des tchats.
Pourquoi cela intéresse ces sociétés ? Certainement parce que la répercussion serait énorme : de nombreux pays africains ou peu développés auraient ainsi accès à internet et seraient tentés de dépenser un peu de monnaie pour la téléphonie mobile et l’accès total à internet. De fil en aiguille, la publicité online profiterait de cette manne ainsi que de nombreux autres sites. A notre avis, même si cet internet « gratuit » semble généreux, il n’en est rien quand on gratte un peu.
Améliorez votre anonymat en ligne
Pensez à l'utilisation d'un VPN : une application VPN va changer votre adresse IP pour simuler celle de n'importe quel pays. Vous pourrez accéder à n'importe quel contenu, même celui qui est géo-restreint. Ce logiciel chiffre aussi votre trafic internet pour éliminer les malwares et les risques de piratage. Pensez à utiliser un gestionnaire de mots de passeIl n’empêche que l’idée que vient d’annoncer Mark Zuckerberg lors du congrès mondial de la téléphonie mobile à Barcelone a du bon. Selon lui, bien entendu, Facebook doit faire partie des applications gratuites qui seraient distribuées avec l’internet libre, ainsi que Whatsapp qu’il vient de racheter pour presque 20 milliards de dollars. Mais il met aussi en avant une étude américaine qui montre que les gens qui découvrent internet se mette automatiquement à dépenser pour des smartphones ainsi que dans de nombreuses autres répercussions économiques.
Même s’il a réussi à rallier à sa cause le constructeur de mobiles Samsung et qu’il tente de convaincre l’opérateur Orange fortement implanté en Afrique, sa cause n’est cependant pas gagnée d’avance : les zones dénuées de 3G et 4G sont énormes en Afrique (il y a déjà beaucoup de zones non couvertes en France, on oublie trop souvent de le rappeler), et les moyens financiers nécessaires à de nouvelles intallations seront énormes.