virus

thumb|Code sur un ordinateur infecté par le virus . Un virus informatique est un automate auto réplicatif à la base non malveillant, mais aujourd’hui souvent additionné de code malveillant (donc classifié comme logiciel malveillant), conçu pour se propager à d’autres ordinateurs en s’insérant dans des logiciels légitimes, appelés « hôtes ». Il peut perturber plus ou moins gravement le fonctionnement de l’ordinateur infecté. Il peut se répandre par tout moyen d’échange de données numériques comme les réseaux informatiques et les cédéroms, les clefs USB, etc. Son appellation provient d’une analogie avec le virus biologique puisqu’il présente des similitudes dans sa manière de se propager en utilisant les facultés de reproduction de la cellule hôte. On attribue le terme de « virus informatique » à l’informaticien et spécialiste en biologie moléculaire Leonard Adleman. Les virus informatiques ne doivent pas être confondus avec les vers informatiques, qui sont des programmes capables de se propager et de se dupliquer par leurs propres moyens sans contaminer de programme hôte. Au sens large, on utilise souvent et abusivement le mot virus pour désigner toute forme de logiciel malveillant. Le nombre total de programmes malveillants connus serait de l’ordre de (2011) selon Sophos (tous types de malwares confondus). Cependant, le nombre de virus réellement en circulation ne serait pas supérieur à quelques milliers selon la Wildlist Organisation, chaque éditeur d’antivirus ayant intérêt à « gonfler » (surestimer) le nombre de virus qu’il détecte. La très grande majorité touche la plate-forme Windows. Bien qu’ils soient extrêmement peu nombreux, il existe aussi des virus sur les systèmes d’exploitation de type Unix/Linux, mais aucune épidémie comparable à celle des virus Windows n’a encore été constatée à cette date (2011). Le reste est essentiellement destiné à des systèmes d’exploitation qui ne sont plus distribués depuis quelques années, comme les 27 virus — aucun n’étant dangereux — frappant Mac OS 9 et ses prédécesseurs (recensés par John Norstad, auteur de l’antivirus Disinfectant). Les systèmes les moins touchés sont FreeBSD qui axe son développement sur la sécurité, ainsi que Novell NetWare et OS/2 trop rares pour apporter une notoriété à un développeur de virus. Les virus font souvent l’objet de fausses alertes que la rumeur propage, encombrant les messageries. Certaines d’entre elles, jouant sur l’ignorance en informatique des utilisateurs, leur font parfois détruire des éléments totalement sains du système d’exploitation.

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