La surveillance est la fonction d’observer les activités humaines. Dans le domaine purement technique, on parle aussi de supervision ou de monitoring. La surveillance peut être secrète ou évidente. Celle-ci a toujours été présente dans l’histoire humaine. L’Art de la guerre de Sun Tzu, écrit il y a ans, décrit comment les espions doivent être utilisés contre les ennemis. Toutefois l’électronique moderne et la technologie informatique ont apporté à la surveillance un tout nouveau champ d’application. La contre-surveillance est la pratique d’éviter la surveillance ou de la rendre difficile. Avec les développements récents – comme Internet, les systèmes de sécurité électroniques, les bases de données – la contre-surveillance s’est étendue en champ et complexité. De nos jours la contre-surveillance implique notamment tout ce qui concerne la vie privée. La sousveillance, ou la surveillance inversée, est la pratique inversée de la surveillance, comme les citoyens photographiant la police ou des clients photographiant des vendeurs. La surveillance clinique est le contrôle d’évènements avec un risque ou impact significatif sur la santé publique (comme les maladies infectieuses ou maladies chroniques). En France, la surveillance de l’état de santé de la population est confiée à l’Institut de veille sanitaire ainsi qu’à des réseaux de médecins, comme le réseau Sentinelles de l’Inserm.