Une guilde désignait au Moyen Âge une association ou coopération de personnes pratiquant une activité commune, généralement des marchands, qui, s’étant dotés de règles et de privilèges spécifiques, demandaient protection aux autorités d’une ville ou d’un État. De nos jours, ce terme, quelque peu désuet, désigne une privée ayant un but précis. Ce mot provient du vieux norois gildi signifiant « coopération » ou « assemblée » ou « troupe » (autour d’un repas ou d’une trinquerie, beuverie, potacio) et par extension, accord, entente, de personnes entre elles. D’autres orthographes sont signalées en ancien français ou néerlandais : gilde, guild ou ghilde. Est attesté le déterminant issu du latin médiéval ancré dans le langage juridique saxon à partir de gilda, gildum, geldum, à savoir : prestation, tribut, service. Les premières guildes se mettant au service de marchands, apparues en Allemagne du Nord sous le règne de Henri , précèdent la Ligue hanséatique.