Dans le prologue de son livre, Hedrick Smith (Who stole the american dream ?) rappelle la découverte de l’historien Toynbee après avoir étudié l’histoire des grandes civilisations de ce monde.
Il s’agit du livre D’Arnold J. Toynbee, L’histoire, dans lequel le célèbre historien donne une vision magistrale des civilisations et de leur effondrement. Toynbee est parvenu à donner une vision de l’histoire et, encore plus fort, une vision de son avenir.
Hedrick Smith rappelle que pour Toynbee, on mesure la force d’une civilisation et sa longévité à sa manière de réagir aux catastrophes :
- L’ancienne Egypte ayant maîtrisé son climat grâce à son agriculture
- Les Mayas
- La Grèce ancienne qui a péri dans des luttes fratricides
- La Rome antique victime d’un « schisme social »
- Il finit en évoquant les Etats-Unis : grand vainqueur des guerres mondiales, empire déclinant en raison de son obsession de l’argent.
C’est fascinant comme les américains peuvent avoir une haute opinion de leur pays et de leur influence dans le monde. Ils n’ont aucun doute que leur culture est la meilleure et qu’elle domine le monde, même s’ils ont des inquiétudes vis-à-vis de l’avenir et de leur déclin.
Cette certitude qu’ils montrent au quotidien, cette fierté, c’est un peu ce qui fait leur force. Aucun doute. Rien ne leur résiste.
C’est cette sorte de certitude qui nous manque en Europe et particulièrement en France. Les français n’ont pas confiance en eux. Les français ne sont pas fiers de leur pays. Les français ont peur de l’avenir. Et pourtant, leur pays est un des plus beaux du monde.
Ce défaut nous empêche de nous épanouir pleinement. Et à force de nous reposer sur nos lauriers, nous entraînons notre pays, je parle de la France, dans une faillite non seulement économique mais aussi morale.
