Repenser l’éducation qu’on donne à nos enfants

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Écrit par Mallory Lebel

Se sentir libre de concilier "vie privée" et "vie numérique" sans intrusion.

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J’ai pas mal réfléchi à la notion de travail, parce que c’est une notion qui m’intéresse et qui, je crois, est une question fondamentale :

  • dans notre société contemporaine
  • mais aussi pour moi dans un domaine strictement personnel

Après réflexion, je suis maintenant convaincu que l’homme n’est pas fait pour demeurer oisif, sans travail, toute sa vie, mais qu’il a bel et bien besoin de se sentir utile à quelque chose. Tout le problème vient de ce qu’on met dans le terme « être utile à quelque chose ».

De nombreux métiers sont très difficiles, je pense par exemple aux métiers de marin pêcheur ou routier qui obligent les gens à risquer leur vie et/ou à partir de longues semaines durant dans la solitude et l’éloignement. Et pourtant, des hommes sont heureux d’exercer ce métier, c’est leur vie, « c’est leur passion ».

On touche là quelque chose d’important, et c’est presque la conclusion de cette réflexion : un travail n’en est pas vraiment un quand c’est une passion, un bonheur, une joie pour celui qui l’exerce. Simple, comme conclusion, évidente peut-être, mais pourtant tellement oubliée à notre époque soit-disante moderne.

  • On a oublié qu’il fallait prendre plaisir à ce que nous faisions
  • On a oublié qu’on ne peut pas exiger indéfiniment des gens qu’ils travaillent bêtement sans réfléchir à un travail qui ne leur convient pas
  • On a oublié d’inculquer à nos enfants le fait qu’ils doivent CHOISIR le métier pour lequel ils sont faits
Deux personnes devant l'étendue de la vie
Superbe photo de © mohammadali via www.flickr.com, merci de nous permettre de la faire partager ! Elle symbolise pour moi la peur du vide et les débuts dans une vie lorsqu'il y a tout à construire

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C’est là un devoir qui appartient à la société mais aussi aux parents. La société peut très bien aider les jeunes à s’aiguiller et à privilégier les domaines dans lesquels ils s’épanouissent. Les parents, aussi, peuvent très bien cesser d’obliger leurs enfants à faire le métier qu’ils aimaient faire eux sans regarder vraiment les capacités de leurs rejetons.

Ce problème est pourtant capital, car donner à un enfant la possibilité de vivre sa vie dans un bonheur permanent parce qu’il pourra réellement faire ce qu’il aime, c’est quand même le plus beau cadeau qu’on puisse lui offrir.

C’était ma petite réflexion du jour. Elle vaut ce qu’elle vaut, ça me fait toujours du bien de la partager.

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5 réflexions au sujet de “Repenser l’éducation qu’on donne à nos enfants”

  1. @Mimie : Tu oublies le caractère « actuel » de cette réflexion, comme le souligne Valoo.

    Est-ce que les gens se posaient cette question au Moyen-Age ? Les gens, en majorité, labouraient leur coin de terre pour produire des légumes, élevaient leurs bêtes pour pouvoir manger.

    Est-ce que les gens se posaient cette question après la guerre de 39-45 ? A cette époque le chômage n’existait pas : un travail ne te plaisait pas, tu disais au revoir à ton patron et le lendemain du changeais de métier.

    La réflexion que je pointe du doigt me semble plus sérieuse et plus actuelle qu’elle ne paraît, nos hommes politiques devraient aussi s’y pencher. La question est la suivante : peut-on exiger des gens qu’ils travaillent plus longtemps, jusqu’à 65 ans, autrement dit quasiment tout le temps qu’ils sont en pleine santé et en pleine possession de leurs moyens, en se levant le matin sans joie de vivre et en se disant « je vais aller passer 8 heures 30 à faire quelque chose qui m’ennuie et à attendre mes deux jours de week-end » ?

    La question me paraît moderne en ce sens que notre société, réorganisée, serait, je pense, capable de fournir le boulot qui convient à chacun d’entre nous. Il faut juste pouvoir donner les opportunités à chacun et redistribuer (décidément le mot se politise de plus en plus), redistribuer les emplois comme certains parlent de redistribution de la richesse.

    Force est de constater qu’on ne prend malheureusement pas ce chemin ; le chômage oblige les gens à se contenter de ce qu’ils trouvent, on parle même de les obliger à prendre un travail sous peine de leur couper les Assedic, chose qui serait tout à fait valable SI l’éducation en France était bien faite et SI nos jeunes pouvaient véritablement choisir les études qu’ils veulent et qui correspondent à leur passion (j’emploi le mot passion volontairement, j’ai conscience qu’il est peut-être fort et qu’on pourrait le remplacer par « affinité »).

    Pour répondre enfin à ta question, oui je pense que certains exercent le métier de femme de ménage et de vigile à Carrefour avec grand plaisir et que certains sont faits pour ça. Dans un futur pas si éloigné que ça, on peut aussi imaginer que dans les métiers que personne ne veut faire, les hommes seront remplacés par des machines. On y vient. A cette époque-là il faudra bien songer sérieusement à cette question puisque le travail, lorsque les robots seront là, sera encore plus rare que ce qu’il n’est aujourd’hui. J’aimerais tant pouvoir jeter un oeil à ce que sera le monde dans 500 ans.

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  2. Petite lecture très agréable et tellement d’actualité pour beaucoup de monde…

    Notre monde se déshumanise à cause de la nocivité de l’argent et du pouvoir qu’il exerce sur nos petits cerveaux. Nous ne devenons alors que de simple produits dans une course à la survie monétaire, ce cercle vicieux qui nous aveugle beaucoup trop…

    Merci a toi 😉

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  3. C’était la pensée du soir 😀

    J’avoue que mon métier est un plaisir, le tien Greg déjà un peu moins, cependant je pense que beaucoup de gens ont le sentiment que travailler est une obligation pour subvenir à leurs besoins et ne peut donc pas être ressenti comme du plaisir, d’ailleurs où trouver du plaisir lorsqu’on est vigile au centre commercial ou femme de ménage …

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